En 2019, Andy Delort faisait un choix fort en changeant de nationalité sportive et en optant pour le pays de sa mère et de ses grands-parents : l'Algérie. Ce lundi, il est revenu sur cette décision et sur ses débuts en sélection. Une première convocation rendue possible par l'exclusion Haris Belkebla. Quelques mois plus tard, il remportera sa première Coupe d'Afrique des Nations.
Né à Sète, Andy Delort a pris la décision de défendre les couleurs de l'Algérie, le pays de sa mère, en 2019. « C’est moi qui suis allé tous les jours pour faire les papiers avec un proche. Personne ne m’a appelé, ou contacté » avoué le buteur ce lundi lors d'un entretien accordé à Team Football. Très vite, Djamel Belmadi fait connaître ses intentions au joueur.
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— le10sport (@le10sport) October 22, 2023
« Il me dit que le destin fera les choses »
« Je discute avec Belmadi. Il me dit qu’il compte sur moi pour la CAN mais il me dit que le passeport doit arriver avant la liste. Finalement, le passeport arrive à la date butoir, mais il n’avait pas mon passeport. Il m’appelle et me dit qu’il est dégoûté. Il me dit que le mektoub, le destin fera les choses » a confié Delort. Et hasard ou pas, le sélectionneur algérien prenait la décision d'exclure Haris Belkebla. Et le malheur des uns va faire le bonheur des autres.
Delort raconte sa première sélection
« Au lieu de profiter de mes vacances, j’allais m’entraîner comme un fou, je ne sais pas pourquoi. Une voix qui me disait : « Tu vas y aller ». Et un jour, je dors en pleine nuit et ma femme me réveille. Un milieu de terrain a dû partir. Je pars à la plage et d’un coup le téléphone sonne et je vois que c’est la sélection. 48H après, je mettais mon premier but en sélection. Deux mois et demi après, je remportais la CAN » a confié Delort.