Équipe de France : En plein rêve, Tchouaméni annonce la couleur pour le Mondial
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Arrivé en équipe de France il y a plus d’un an, Aurélien Tchouaméni est aujourd’hui un titulaire indiscutable, surtout en l’absence de Paul Pogba et N’Golo Kanté. Avant le premier match de ce Mondial face à l’Australie, le milieu du Real Madrid s’est confié sur son histoire avec les Bleus et sur la possibilité de gagner cette Coupe du monde.

Mardi soir, pour l’entrée en lice de l’équipe de France, Aurélien Tchouaméni devrait jouer son premier match en Coupe du monde. Un parcours impressionnant pour milieu de terrain du Real Madrid qui s’est imposé très rapidement avec les Bleus, grâce notamment aux absences répétées de Paul Pogba et N’Golo Kanté. Il faut dire que Tchouaméni a toujours eu un rapport très fort avec l’équipe de France.

Tchouaméni a du vécu avec l’équipe de France

« J’ai eu la chance de faire les sélections de jeunes et, à 16 ans, je portais mon premier maillot. J’ai pu faire la Coupe du monde U17 en Inde, suivre la génération 2000 avec pleins de joueurs qui sont encore des amis aujourd’hui. À chaque fois qu’on partait en sélection, juste le fait d’avoir le maillot, de porter le survêtement bleu, blanc, rouge, c’était quelque chose d’unique, c’est différent du club. Là, tu sens que ça a plus de poids, car c’est le pays que tu représentes. C’est beaucoup de fierté », explique l’ancien joueur de l’AS Monaco dans un entretien accordé au journal Le Parisien.

« Si demain, on est à nouveau champion du monde, il n’y aura plus, à mon avis, d’histoire d’essence ou autres »

Malgré la malédiction des derniers champions du monde européens, Aurélien Tchouaméni reste confiant : « Ça donne même un peu plus de motivation, car toutes les séries sont faites pour être cassées. Si tu commences à spéculer, à cogiter par rapport à ça, autant prendre tes billets et rentrer à la maison après les trois premiers matchs. C’est un challenge supplémentaire pour essayer de casser cette série ». Et quand on l’interroge sur la possibilité de remporter sa première Coupe du monde, Tchouaméni voit les choses en grand… malgré la température. « Il fera froid en décembre. Je ne suis pas sûr qu’il y en ait autant (rires). Le football est synonyme de ferveur. Il s’agit du sport le plus populaire de la planète. Après un succès dans cette épreuve, tout le monde descend dans la rue, s’embrasse. Si demain, on est à nouveau champion du monde, il n’y aura plus, à mon avis, d’histoire d’essence ou autres. En pareils moments, tu oublies tous les problèmes », conclut le milieu de 22 ans.

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