Équipe de France : Au fond du trou, il a vécu un calvaire
Jules Kutos-Bertin -
Journaliste
Tout petit, je m’étais promis d’avoir un métier en accord avec le football. Très vite, j’ai pris conscience que mes pieds ne suffiraient pas pour m’emmener là où je le voulais alors le journalisme est devenu une évidence.

Titulaire avec l’équipe de France pendant toute la Coupe du monde, Dayot Upamecano s’est enfin imposé avec les Bleus. Près de deux mois après le Mondial au Qatar, le défenseur central du Bayern Munich est revenu sur la finale et comment il a fait pour la digérer.

Quatre ans après le sacre en Russie, l’équipe de France était proche de réaliser l’exploit de conserver son titre. Cela s’est joué à une petite séance de tirs au but. Menés 2-0 par l’Argentine et surclassés dans le jeu, les Bleus étaient revenus de nulle part grâce à Kylian Mbappé. Le troisième but de l’Albiceleste avait tout pour enfoncer les hommes de Didier Deschamps mais Mbappé, encore lui, venait égaliser à deux minutes de la fin du match.

«Les jours qui ont suivi ont été très, très durs»

Un scénario exceptionnel qui en a fait automatiquement l’une des plus belles finales de l’histoire de la Coupe du monde. Mais pour les Bleus, le dénouement a été cruel. Deux tirs au but manqués et un rêve brisé en l’espace de quelques minutes. Près de deux mois après, Dayot Upamecano commence seulement à digérer. « Les jours qui ont suivi ont été très, très durs. Heureusement que ma famille était derrière moi. Mais il faut bien faire une croix dessus, en se disant qu'on a tout donné. Je pense qu'on aura d'autres opportunités de gagner des titres avec l'équipe de France. Maintenant, je regarde vers l'avant : totale concentration sur le Bayern, je veux avancer avec mon club », lance le défenseur du Bayern Munich dans un entretien accordé à L’Équipe

«Tout doit me servir»

A froid, Dayot Upamecano tente tout de même de retenir le positif. « J'ai envie de dire : heureusement que j'étais à cette Coupe du monde. C'est un apprentissage en accéléré de plein de choses. Il n'y a pas beaucoup de temps de récupération et il faut enchaîner des matches intenses contre des équipes très différentes. Je n'ai pas oublié le quart de finale contre l'Angleterre (2-1), qui a une génération magnifique. Tout doit me rester, tout doit me servir dans ce que je fais au Bayern et ce que j'espère encore faire en sélection », conclut l’international français.

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