Si Kylian Mbappé a marqué face à l'Espagne, son implication dans le jeu de l'équipe de France est toutefois encore et toujours au coeur des discussions. Alors que le talent du capitaine des Bleus est indéniable, certains souhaiteraient le voir sur le banc des remplaçants. Et si Mbappé n'était finalement pas un problème pour le collectif ?

Jeudi soir, l'équipe de France s'est inclinée face à l'Espagne (5-4) en demi-finale de la Ligue des Nations. Une défaite suite à laquelle le cas Kylian Mbappé a une nouvelle fois fait l'objet de discussions. Buteur sur penalty, le capitaine des Bleus n'a cependant pas été transcendant dans le jeu. C'est ainsi qu'on a pu voir de nombreuses demandes pour envoyer Mbappé sur le banc des remplaçants puisqu'il serait un poids pour le jeu de l'équipe de France.
« Tu as une force extraordinaire entre les mains mais... »
Au micro de L'After Foot, Grégory Paisley n'a ainsi pas été si tendre que cela avec Kylian Mbappé. En effet, il a notamment balancé à propos du capitaine de l'équipe de France : « C’est difficile de mettre Mbappé sur le banc. Tu sais qu’il est capable de faire la différence à tout moment. Le gros problème, c’est si tu attends qu’il y ait une animation offensive digne de ce nom, avec Mbappé, tu te retrouves en difficulté, c’est plutôt embêtant pour un coach. Tu as une force extraordinaire entre les mains mais quelque part, elle te met dans la merde collectivement et c’est très compliqué à gérer ».
« Il doit comprendre certaines choses »
De son côté, Kévin Diaz a lui expliqué sur le cas Kylian Mbappé : « Il ne s’agit pas dire qu’il doit aller sur le banc ou non. Dans son documentaire, Luis Enrique lui dit tout. Vous voulez savoir ce que je pense de Mbappé, prenez le documentaire et regardez quand il lui dit: ‘tu aimes Michael Jordan? Michael Jordan était le meilleur joueur défensif de l’année’. Tu veux gagner, il faut attaquer, il faut défendre. Bien sûr qu’il continuera de marquer des buts et qu’il sera titulaire en équipe de France mais il doit comprendre certaines choses. Sinon, il va avoir du mal à passer le denier cap vers les sommets ».