Agressé, Daniel Riolo se lâche sur Géraldine Maillet !
Arthur Montagne -
Journaliste
Affamé de sport, il a grandi au son des moteurs de Formule 1 et des exploits de Ronaldinho. Aujourd’hui, diplomé d'un Master de journalisme de sport, il ne rate plus un Grand Prix de F1 ni un match du PSG, ses deux passions et spécialités

En plein clash avec Nicolas Anelka, Daniel Riolo a notamment été accusé de racisme dans ses réponses à l'ancien attaquant du PSG. Mais le journaliste s'offusque de l'inversion des faits alors qu'il s'estime victime, tout comme sa compagne Géraldine Maillet, d'une agression verbale. Il met donc une nouvelle fois les choses au clair.

Il y a quelques jours, Nicolas Anelka a attaqué Daniel Riolo, notamment en citant sa femme. « Le petit Riolo est touché. Reste concentré sur ta femme et va la défendre quand elle se fait éteindre sur son émission au lieu de répondre à mes storys », lâchait l'ancien attaquant du PSG. Une sortie qui avait offusqué le journaliste qui rappelait qu'il ne venait « pas d'une culture où on enferme les femmes ou alors qu'on met à la cuisine ». Des propos qui ont été interprétés comme raciste, ce qui a choqué Daniel Riolo. Ce dernier rappelle que c'est lui la victime et que sa femme a été utilisée dans ce clash avec des propos qu'il juge misogynes.

«Ma femme est mêlée à une qualification du PSG dans des propos misogynes»

« J’ai parlé à Ricardo cet après-midi en lui disant tu aurais pu m’appeler, me dire et tout. En fait lui n’a pas du tout de commentaire réellement désobligeant. C’est qu’ils étaient dans une émission qui finalement a ravivé la polémique autour de ce qui s’est passé avec Anelka et de la façon dont cette affaire s’est transformée. On est quand même passé de moi victime d’une agression verbale, d’une situation ubuesque où ma femme est mêlée à une qualification du PSG dans des propos misogynes, passéistes et on retourne le truc par un miracle dingo. Que ça ait pu se terminer par moi je démarre victime dans cette affaire à je me retrouve accusé de racisme, alors là je suis tombé sur le cul. C’est vrai qu’on est dans une époque où tout doit être interprété et sous-entendu, sauf que moi j’ai toujours dit les sous-entendus il n’y en a pas, je dis les choses. N’allez pas interpréter », insiste le journaliste de RMC sur le plateau de l'After Foot, avant de poursuivre.

«Moi j’en ai rien à cirer de la religion des uns et des autres»

« Moi j’en ai rien à cirer de la religion des uns et des autres. Je ne commence pas un raisonnement sur ces thèmes là, moi c’est en fonction de ce que dit une personne que je la juge. J’ai bientôt 55 ans, le truc des gamins de 20 ans qui ne résonnent que tu appartiens à une communauté, je n’ai pas ce logiciel. (…) Le problème c’est les gens qui pensent que j’ai dit ça parce que ça a un rapport avec la religion d’Anelka. Mais qu’est-ce que j’en ai à cirer ? Je dis même dans mon propos je viens de cette culture là. Il y a 50 ans en Sicile, j’ai connu ça, le mari décidait pour sa femme et il faisait tout. Donc qu’est-ce qu’on vient m’emmerder avec le fait que j’ai dit ça en rapport avec sa religion ? Une culture, ce n’est pas une religion. Moi je suis chrétien, je suis à des années lumières de la conception religieuse d’un chrétien américain ou norvégien, je me sens beaucoup plus proche culturellement d’un Marocain musulman que d’un Finlandais ou un Norvégien. Mais les gens sont débiles », ajoute Daniel Riolo.

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