À nouveau interrogé sur la prochaine édition de la Grande Boucle, Romain Bardet estime que le statut d’outsider lui convient parfaitement.
34 longues années... BernardHinault, dernier vainqueur français du Tour de France (1985), attend toujours son digne successeur. Les chances tricolores sont réelles sur les routes hexagonales avec ThibautPinot, JulianAlaphilippe ou Romain Bardet. Le leader de l’AG2R-La Mondiale n’est pas forcément considéré comme l’un des grands favoris de cette 106e édition, mais le coureur de 28 ans prévient ouvertement ses principaux concurrents.
« Je me retrouve dans le rôle du chasseur et ça, ça me plaît ! »
« L’an passé, le seul reproche que je peux m’adresser, c’est à l’occasion de la courte étape de 65 kilomètres entre Bagnères-de-Luchon et Saint-Lary-Soulan. Je l’ai mal gérée, explosant dans le col du Portet. Le reste de la course, j’étais au même niveau, voire plus fort qu’en 2016 et 2017 quand je me classe deuxième et troisième. L’édition 2018 a pris la tournure que vous savez (6e du général), mais du coup, aujourd’hui, contrairement à il y a un an, je me retrouve dans le rôle du chasseur et ça, ça me plaît ! Il y aura des équipes plus fortes que nous, comme Jumbo-Visma et Astana, qui entrent dans le jeu pour titiller le Team Ineos. Nous, AG2R-La Mondiale, nous redevenons outsider. À nous d’en profiter ! », explique RomainBardet via Vélo Magazine ce samedi