Tour de France : Vingegaard triomphe, Pogacar sous le choc
Jean de Teyssière

La 11ème étape du Tour de France était pleine de promesses et elles ont été tenues ! Au terme d'une course plus rapide qu'attendue, les cyclistes ont mené un train d'enfer, notamment l'équipe de Tadej Pogacar. Le Slovène est même parti en solo à 30 kilomètres de l'arrivée, avant d'être rejoint par Jonas Vingegaard qui l'a battu sur le sprint. Une victoire saluée par Pogacar, qui ne s'attendait pas à voir son rival à ce niveau.

Les trente derniers kilomètres de la onzième étape du Tour de France entre Évaux-les-Bains - Le Lioran ont été marqués par le duel entre Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard. Le double vainqueur du Tour de France s’est vu à 30 secondes du Slovène et a ensuite réussi à le rattraper pour remporter in extremis cette étape au sprint. Pogacar conserve son maillot jaune, mais Vingegaard a marqué les esprits.

«Jonas a fait un grand effort pour revenir sur moi»

Sur le site officiel du Tour de France, Tadej Pogacar s’est montré satisfait de cette onzième étape, malgré sa deuxième place : « Ce fut une très bonne journée. Mon équipe a fait un excellent travail. Je me sentais bien dans le Puy Mary et j'ai essayé d'attaquer sur une longue distance. Je me sentais également bien dans la descente, jusqu'à ce que mon vélo glisse et se mette sur le côté. J'ai perdu un peu de confiance à ce moment-là et je pense que j'ai dépensé trop d'énergie dans les kilomètres suivants en direction du col de Pertus. Jonas a fait un grand effort pour revenir sur moi, prouvant qu'il est en pleine forme. J'ai attendu un peu car je voulais sprinter et m'assurer les secondes de bonification au sommet. Ensuite, je savais que la dernière montée n'était pas assez dure pour lancer une nouvelle attaque, alors j'ai attendu le sprint final. »

«Je ne m’attendais pas à un sprint aussi fort de la part de Jonas»

« J'ai fait une petite erreur, car je ne m'attendais pas à ce genre d'arrivée et je ne connaissais pas les dernières centaines de mètres. Je ne m'attendais pas non plus à un sprint aussi fort de la part de Jonas, confesse Pogacar. Je ne pense pas avoir perdu la bataille psychologique. Je l'ai battu dans la première montée, puis il est revenu dans la deuxième. Nous sommes à peu près à égalité. Maintenant, tout ce dont j'ai besoin, c'est de maintenir cet écart solide jusqu'aux Pyrénées. Les ascensions y seront très différentes et plus adaptées aux efforts que j'ai fournis à l'entraînement pour préparer le Tour de France. Ce sera une bataille serrée. Je suis sûr que personne n'a plus de doutes sur la forme de Jonas. Et nous ne pouvons pas oublier Remco et Primoz. Même s'ils ont perdu du temps aujourd'hui, ils seront là. »

Articles liés