Tour de France : Pogacar écrase Vingegaard et se montre sans pitié après !
Bernard Colas -
Journaliste
Passionné de sport, de cinéma et de télévision (à l’écran comme derrière) depuis son enfance, Bernard est journaliste pour le 10 Sport depuis 2018. Plus habile clavier en main que ballon au pied, il décide de couvrir principalement un sport adulé, critiqué et détesté à la fois (le football) et un sport qui n’en est pas un (le catch).

Tadej Pogacar a encore montré sa supériorité sur la 111e édition du Tour de France ce samedi en remportant sa cinquième étape, entre Nice et le col de la Couillole. Jonas Vingegaard a encore vu le Slovène franchir la ligne d’arrivée avant lui, ce dernier n’ayant pas l’intention de laisser la moindre chance à son concurrent.

Et de cinq pour Tadej Pogacar ! Alors que sa troisième victoire sur le Tour de France est désormais actée, après ses sacres en 2020 et 2021, le Slovène a remporté une cinquième étape ce samedi au sommet de la Couillole en battant Jonas Vingegaard (Visma-Lease a Bike). Le coureur UAE Emirates n'a pas souhaité laisser la moindre miette à son rival, qui a de son côté sécurisé sa deuxième place au classement général.

« C'était très difficile »

« C'était très difficile. On a essayé de rester ensemble avec mon équipe le plus longtemps possible, on voulait vraiment rester groupés. On l'a fait jusqu'à ce que la course explose vraiment dans le col de la Colmiane. Soudal-Quick Step a fait un très gros travail. Remco (Evenepoel) voulait tout essayer pour essayer de lâcher Jonas (Vingegaard). La dernière fois que Remco a attaqué, Jonas l'a contré, et c'était une attaque d'un très haut niveau. Quand on s'est retrouvés Jonas et moi avec Richard Carapaz, j'étais bien tenté de laisser une chance de victoire à Carapaz et Enric Mas mais Jonas a voulu s'assurer que Remco ne nous reprendrait pas. Il voulait garder sa deuxième place », a analysé Tadej Pogacar, bien déterminé à triompher et ne pas laisser la moindre chance à Jonas Vingegaard malgré sa victoire assurée sur le Tour de France.

« On ne laisse rien à son rival le plus proche »

« Dans ce genre de circonstances, on ne laisse rien à son rival le plus proche. Aujourd'hui, on avait laissé assez de temps à l'échappée pour qu'elle se joue la victoire. Je ne crois pas que les sprinteurs se disent un jour je gagne, un jour c'est un autre. Nous, les coureurs du classement général, nous sommes pareils. Nous voulons gagner, nous sommes payés pour gagner. Il faut toujours essayer de gagner lorsque c'est possible », poursuit le futur vainqueur du Tour de France, dans des propos rapportés par L’Équipe.

Articles liés