Marion Rousse est passée à côté de la plus belle aventure du monde !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Récemment, Marion Rousse a créé la surprise en annonçant que le départ de l’édition 2026 du Tour de France féminin se déroulerait en Suisse. L’ancienne championne, qui a pris sa retraite en 2015, a affirmé qu’elle aurait aimé pouvoir disputer la Grande Boucle, dont la compétition pour femmes n’a commencé qu’en 2022.

« Une forme d’accélération pour la cinquième édition. Je le vois comme une forme de récompense des quatre premières années où on a œuvré pour atteindre ce niveau. L’UCI nous a aidés à ressusciter cette épreuve qui existait dans les années 1980. Et aller en Suisse là où la fédération à son siège, c’est aussi un signe de remerciement. » Il y a peu, Marion Rousse officialisait la nouvelle : le Tour de France femmes 2026 s’élancera au bord du lac Léman en Suisse.

« C'est sûr que j'aurais aimé participer à la plus belle course au monde »

La directrice de la course depuis 2022 s’est d’ailleurs livrée auprès du journal suisse Le Matin, sur des possibles regrets de ne jamais avoir pu participer à la Grande Boucle. « Ah, c'est sûr que j'aurais aimé participer à la plus belle course au monde. Même faire Paris-Roubaix, ça aurait été un honneur de pouvoir le courir. Mais je ne suis pas du genre à ressasser. Je me dis qu'en fait, je suis peut-être plus importante dans mon rôle actuel, d'avoir été là sur la première édition, d'avoir aussi joué de la notoriété que m'avait donnée la télé avec France Télévisions pour directement parler aux gens », a répondu la compagne de Julian Alaphilippe.

« J'ai certainement été plus importante dans mon rôle de directrice »

« Parce qu'en fait, ils me connaissaient. Non pas par mon passé de cycliste de haut niveau, mais parce que je commentais le vélo. Donc j'avais une caisse de résonance qui me permettait de l'utiliser pour parler des cyclistes qu'on ne voyait pas à la télé. Forcément, on ne les connaissait pas à l'époque. Donc je me dis que j'ai certainement été plus importante dans mon rôle de directrice que si j'avais été là encore pour faire le nombre dans un peloton. Aucun regret ! », conclut Marion Rousse.

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