C'est une page qui se tourne pour Julian Alaphilippe. À partir de 2025, le double champion du monde français portera les couleurs de l’équipe Tudor. Le transfert, officialisé il y a déjà plusieurs semaines, marque la fin de son aventure avec Soudal Quick-Step, une formation où il a brillé pendant des années. Ce choix, mûrement réfléchi, semble prometteur. Thomas Voeckler, ancien coureur et actuel sélectionneur de l’équipe de France, estime qu'il a fait le bon choix.
Julian Alaphilippe ouvre un nouveau chapitre de sa carrière. À partir de la saison prochaine, le double champion du monde roulera sous les couleurs de l’équipe suisse Tudor, dirigée par l’illustre Fabian Cancellara. Le suspense autour de l’avenir du Français, compagnon de Marion Rousse, agitait le monde du cyclisme depuis des mois. Entre rumeurs persistantes et hypothèses, la décision d’Alaphilippe était l’une des grandes interrogations du mercato. Finalement, l’enfant de Saint-Amand-Montrond a choisi de tourner la page après des années marquantes au sein de la Soudal Quick-Step. Son départ pour Tudor promet d’apporter une dynamique nouvelle à la formation helvétique, prête à capitaliser sur son talent et son expérience. Un transfert validé par Thomas Voeckler.
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— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
«Mon avis est qu'il a bien choisi»
« C'est la suite qui le dira. Moi je n'ai pas forcément d'avis à donner, ce n'est pas à moi de juger. Pour revenir à Julian, ce qui me chagrine pour lui, c'est surtout la manière dont il a fini sa saison 2024. Sur une route, le long d'un champ à Zurich au bout de 60 kilomètres. Il n'aurait sans doute pas battu Pogacar, mais il aurait pu finir sa saison autrement que comme ça. Au-delà de ça, sur le choix de l'équipe, je pense qu'il est suffisamment entouré, avec de l'expérience. Mon avis est qu'il a bien choisi, même si mon avis compte peu », a déclaré Thomas Voeckler dans un entretien accordé à Cyclism-Actu. Il attend son coureur au tournant en 2025.
«On verra bien, il faut qu'il travaille dur»
« Ceci dit, si on regarde concrètement, avec l'année qu'il avait vécue de par les déclarations de son patron (Patrick Lefevere, ndlr) - qui a d'ailleurs un peu passé la main au sein de la structure à laquelle il appartenait - ça ne sert à rien d'anticiper. On verra bien, il faut qu'il travaille dur, et on sait que c'est un gros travailleur. Au-delà de parler de changement d'équipe, il faut surtout retenir le niveau auquel Julian était revenu cette année par rapport à 2023 et 2022 », a ajouté Thomas Voeckler.