En signant chez Tudor, Julian Alaphilippe a fait des dégâts. En effet, la formation suisse a été contrainte de se séparer de plusieurs coureurs. parmi-eux, Simon Pellaud, qui n'a toujours pas retrouvé d'équipe pour la saison 2025. Le coureur suisse dit avoir « accepté son sort ».
Après avoir effectué toute sa carrière professionnelle au sein de la formation Soudal Quick-Step dirigée par Patrick Lefévère, Julian Alaphilippe a fait le choix de s'engager avec la Tudor Pro Cycling. Et pour accueillir l'ancien double champion du monde, la formation suisse a dû faire de la place. Simon Pellaud fait partie des victimes d'Alaphilippe et il est encore à la recherche d'une équipe.
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— le10sport (@le10sport) November 27, 2024
«J’ai pris une petite claque»
« J’ai compris que le projet changeait de dimension et qu’il fallait faire de la place pour les grands. Il y a des moments où je penche dans l’incompréhension. Ça m’a fait mal d’être poussé vers la sortie car je ne m’y attendais pas. J’ai pris une petite claque. Et en même temps, je me sens libéré d’un poids. C’est du 50-50. Je continue de ressentir un peu d’amertume mais j’ai accepté mon sort. Je suis resté en bons termes avec Tudor. Jusqu’au bout, on m’a montré que mon travail et ma personnalité avaient été appréciés, que j’ai été un élément important du groupe », a reconnu Simon Pellaud dans un entretien accordé au Matin. Ce dernier ne rebondira pas en World Tour.
«Je n’ai pas atteint mon plafond»
« Le World Tour ne me fait plus rêver, je tire un trait dessus. Je me demande sincèrement si le cyclisme tel qu’il est devenu est viable sur le long terme. Le niveau, le tempo, les risques qu’on prend… C’est de la folie. Le quotidien qu’il faut mener pour exister dans l’élite ne me convient pas. Il y a tellement d’exigences qu’il n’y a plus de place pour autre chose que le vélo. Les nouvelles générations n’ont pas de vie. Je préfère évoluer plus bas mais être compétitif. Il me reste quelques belles années devant moi. Je suis encore dans un âge d’or sur le plan physique, je n’ai pas atteint mon plafond. Ma fougue et ma passion pour l’échappée sont intactes, ainsi que ma motivation », a précisé Simon Pellaud.