Coup de tonnerre dans le peloton. Patron emblématique de la Soudal Quick-Step, Patrick Lefevere quittera ses fonctions à la fin de l'année. Les hommages se sont multipliés suite à cette annonce mais Thomas Voeckler se veut moins ému que certains à propos du Belge lui reprochant notamment ses propos déplacés à l'encontre de Julian Alaphilippe ces derniers mois.
La Soudal Quick-Step a perdu deux des plus importants visages de la décennie écoulée en quelques mois. En effet, après le départ de Julian Alaphilippe, c'est Patrick Lefevere qui a décidé de se mettre en retrait de ses fonctions de patron de la formation belge. Certains s'en sont émus, pas Thomas Voeckler.
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— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
«Je n'oublie pas ses déclarations mal placées»
Ces derniers mois, Patrick Lefevere n'avait pas été tendre avec Julian Alaphilippe dans la presse. Le Belge s'en était pris à son coureur à de nombreuses reprises, l'attaquant notamment sur le domaine du privé et de sa relation avec Marion Rousse. Thomas Voeckler n'a pas apprécié. « Le départ de Lefévère ? Non, ça ne m'évoque rien du tout. J'ai pris du plaisir à le saluer quand je le vois. Je n'oublie pas qu'il a été très sympa lorsque Julian était à son prime et que j'étais en contact avec lui pour l'équipe de France. Ensuite, avec l'avènement de Remco Evenepoel, je n'oublie pas non plus ces dernières années et ses déclarations mal placées... Voilà, je n'ai pas de relation autre que ça, donc ça ne m'évoque rien. Mais j'apprécie le bonhomme, il me fait sourire, on va dire ça », a déploré Thomas Voeckler pour Cyclism-Actu. Il souligne malgré tout l'apport positif de Lefevere à la formation belge.
«Un esprit collectif qu'il n'y avait pas forcément ailleurs»
« Si je peux tout de même rajouter, on est obligé d'avoir quand même du respect pour l'ensemble de son oeuvre et ne pas rester sur ses déclarations aussi malvenues, peut-être volontairement. On est obligé de retenir le manager que ça a été. On a beau dire, il y a eu pendant un paquet d'années à la Quick-Step un esprit collectif qu'il n'y avait pas forcément ailleurs », a ajouté Thomas Voeckler. Le message est passé.