Cyclisme - Tour : Les confidences de Pogacar sur son après-Tour…
Alexandre Higounet

Tadej Pogacar se remet en route cette semaine au Canada, avec le Grand-Prix de Québec et le Grand-Prix de Montréal, mais le champion slovène de l’équipe UAE n’a pas caché qu’il avait vraiment eu besoin d’une coupure après le Tour de France, qui l’avait laissé dans un état d’épuisement réel.

Alors qu’il va reprendre la compétition ce week-end au Canada avec les deux grands classiques du Québec, le Grand-Prix de Québec et le Grand-Prix de Montréal, Tadej Pogacar vise clairement les championnats du monde de Zürich, qui se tiendront à la fin du mois de septembre. Mais le leader du Team UAE n’a pas caché qu’il avait réellement eu besoin de repos cet été après s’être retrouvé au bout physiquement au sortir de son Tour de France victorieux, qu’il avait enchaîné après avoir au préalable ramené le maillot rose du Tour d’Italie.

« Après le Tour, j’étais complètement épuisé »

A l’occasion d’un entretien rapporté par le Het Laatste Nieuws, Tadej Pogacar a confié au sujet des semaines ayant suivi l’arrivée du Tour : « Après le Tour, j'ai pu mener une vie un peu « normale », comme les autres. Aller à la plage et tout ça. Le plus important était de récupérer et de se reposer correctement. J'étais très heureux de pouvoir passer une partie de l'été à la maison. Cela faisait des années que je n’avais pas eu le temps pour ça. Mes jambes étaient fatiguées, oui. Ce fut une longue saison des Strade Bianche au Tour. Ma forme était très bonne pendant tous ces mois et j’étais tout le temps à plein régime. Les premiers jours après le Tour, mon corps est entré dans une sorte de mode d'arrêt, j'étais complètement épuisé. Je me suis senti assez mal physiquement pendant deux semaines, mais mentalement j'étais bien sûr très heureux ».

« J’ai regardé l’épreuve sur route des JO mais je n’ai aucun regret »

Dans ces conditions, le champion slovène n’a pas caché que ne pas disputer l’épreuve sur route des Jeux Olympiques ne lui a pas manqué, malgré l’ambiance folle qui régnait dans les rues de Paris : « J'ai regardé, mais je n'ai aucun regret. Beaucoup de gens m’ont poussé à participer à cette course olympique sur route, mais j’étais tout à fait d’accord pour ne pas le faire. C'était la bonne décision. Les gens disaient que j’aurais facilement gagné une médaille, mais je ne le pense pas. En cyclisme, rien n’est acquis, surtout sur un tel parcours ».

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