Cyclisme : Pogacar dévoile ses nouveaux objectifs pour le futur…
Alexandre Higounet

Alors qu’il revient à la compétition avec un grand objectif à court terme en tête, la victoire aux championnats du monde à Zurich, Tadej Pogacar, à l’occasion d’un entretien accordé à la Gazzetta Dello Sport, n’a pas hésité à se projeter beaucoup plus loin dans l’avenir.

De retour à la compétition après sa coupure suite à son doublé Giro-Tour, Tadej Pogacar a fait le plein d’ambitions. A court terme, il vise en priorité un premier titre de champion du monde, d’autant que le parcours de Zurich lui convient, comme il l’a confirmé à la Gazzetta Dello Sport dans des propos rapportés par sporza.be : « Ce maillot manque toujours. Peut-être que cette année est le bon moment. Le parcours est difficile, mais pas très difficile. Même si ce sont les coureurs qui déterminent le parcours. L'année dernière, tout le monde à Glasgow pensait à un sprint, mais ce n'était pas le cas. Cette année, le parcours est davantage destiné aux grimpeurs que l'année dernière, mais il est principalement destiné aux puncheurs et aux coureurs explosifs ».

« Milan San Remo ? Une course difficile à gagner »

Si dans une optique de long terme, Tadej Pogacar n’a pas exclu de tenter un jour le triplé impossible Giro-Tour-Vuelta, un exploit absolument légendaire dans l’histoire du cyclisme, il a livré au cours de cet entretien au média italien quelques clés concernant ses grands objectifs de la saison prochaine parmi les courses qu’il n’a pas gagné jusqu’à présent.

« Paris-Roubaix, je la tenterai un jour »

Deux noms sont ressortis de cette discussion : Milan San Remo et Paris-Roubaix. Pour Milan San Remo, le champion slovène ne cache pas qu’elle ne cadre pas parfaitement à ses qualités et que l’objectif ne sera pas aisé : « C’est une course difficile ». Quant à Paris-Roubaix, on comprend entre les lignes que Pogacar a clairement l’intention de s’y frotter rapidement, peut-être dès l’année prochaine : « Il faut tellement de force et de chance dans cette course, mais ce ne sont que des rumeurs. Je tenterai un jour. En 2025 ? Difficile, mais pas impossible. Je laisserai toutes les portes ouvertes pour l'année prochaine ». Et que ses adversaires se le tiennent pour dit, Tadej Pogacar a encore envie de progresser : « J'ai beaucoup travaillé en dehors du vélo cette année. Je pense qu'il y a encore une marge de progression ».

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