En 2025, Julian Alaphilippe entamera un nouveau chapitre de sa carrière. En effet, le double champion du monde a pris la décision de quitter la Soudal Quick-Step, où il était en fin de contrat. Courtisé par différentes formations, Alaphilippe a choisi de s’engager avec la formation Tudor. Alors que Jean-René Bernaudeau aurait aimé recruter le Français chez TotalEnergies, cet échec lui laisse un goût quelque peu amer…
Alors que les derniers mois au sein de la Soudal Quick-Step ont été tendus en raison notamment d’un conflit avec Patrick Lefevere, Julian Alaphilippe va poursuivre sa carrière ailleurs à partir de l’an prochain. Le compagnon de Marion Rousse s’est d’ores et déjà engagé avec la formation Tudor, dirigée par Fabian Cancellara. Alaphilippe aura notamment recalé TotalEnergies, où Jean-René Bernaudeau aurait aimé être fixé un peu plus tôt sur le choix du Français.
Cyclisme : Julian Alaphilippe régale avant son transfert ! https://t.co/h9SCqenQXp pic.twitter.com/218vIB0OuK
— le10sport (@le10sport) September 7, 2024
« La seule chose que je regrette, c’est la longueur des négociations »
S’exprimant pour Le Parisien, Jean-René Bernaudeau a glissé un tacle après le transfert avorté de Julian Alaphilippe chez TotalEnergies. « La seule chose que je regrette, c’est la longueur des négociations. Car cela a duré vraiment longtemps. Je comprends, bien sûr, un refus mais j’aurais aimé le recevoir plus tôt. Ce n’est pas la même chose de le savoir en juin ou début août. Le timing nous a mis en difficulté et on s’est retrouvés avec plein de coureurs à qui on avait dit non car on espérait Julian. Et il a fallu recommencer plein de négociations », a-t-il lâché.
« Je savais qu'ils seraient déçus »
Après avoir signé avec Tudor, Julian Alaphilippe s’était expliqué sur son choix de dire non à TotalEnergies. « Pour remonter un peu le fil, ça fait quelques années que je connais leur intérêt pour moi. C'était un peu l'année ou jamais pour que je les rejoigne, ils avaient vraiment beaucoup d'ambitions. Je savais qu'ils seraient déçus, après ils l'ont pris d'une manière très professionnelle. Ils m'ont compris. C'était dur parce que je sais qu'ils avaient vraiment envie que le projet aboutisse », confiait Alaphilippe.