Alors qu’il rêve d’une grande fin de saison, avec l’espoir d’une dernière belle victoire sous le maillot de la Soudal-Quickstep, Julian Alaphilippe garde aussi en tête les Mondiaux à Zürich. Et dans cette optique, les deux classiques qu’ils disputent ce week-end au Canada s’annoncent très riches en enseignements. Analyse.
Parmi les grands objectifs de sa fin de saison, où il rêve de lever les bras une dernière fois pour son équipe de cœur, la Soudal-Quickstep, qu’il quittera cet hiver pour rejoindre l’équipe suisse Tudor, Julian Alaphilippe a gardé une place particulière pour les championnats du monde, qu’il a déjà gagné à deux reprises, et où le parcours de cette année à Zurich correspond à ses qualités.
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— le10sport (@le10sport) September 11, 2024
Pogacar à fond pour les Mondiaux
Si le champion français est en très bonne condition, comme le démontrent ses performances depuis le mois d’août, il sait que la marche sera très haute pour monter sur le podium. A fortiori lorsque Tadej Pogacar, Remco Evenepoel et Mathieu Van der Poel sont tous au départ et surmotivés, à l’image du Slovène, qui a déclaré cette semaine dans des propos rapportés par le Het Laatste Nieuws : « J'ai le championnat du monde en tête depuis décembre dernier. J'ai déjà fait quelques reconnaissances. Ce sera une belle course. Depuis que je cours en professionnel, c’est le parcours qui me convient le mieux. C’est pourquoi je suis plus excité que jamais. Le but est là, le souhait est là, le rêve aussi. Dans les années à venir, il y aura des parcours vraiment difficiles, peut-être même encore mieux pour moi que celui-ci. Donc si cela n’arrive pas, il y aura encore des opportunités. Mais concentrons-nous désormais pleinement sur Zurich. Je dirais que plus vite vous le gagnez, mieux c’est ».
Pogacar et Alaphilippe se retrouvent ce week-end au Canada
Dans cette optique, Julian Alaphilippe va passer un test grandeur ce week-end au Canada, où il va affronter Tadej Pogacar sur les deux classiques québécoises, dont les parcours vallonnés et exigeants s’approchent de celui des championnats du monde, comme Pogacar n’a pas manqué de le souligner pour expliquer sa présence : « J'ai pu bien m'entraîner, mais j'ai aussi besoin de rythme de course et ces courses au Canada sont de très grosses courses. J’adore courir sur circuit, c’est un peu comme un championnat du monde ». A coup sûr, Julian Alaphilippe en saura plus sur ses chances aux Mondiaux après cette double confrontation.