En fin de contrat au terme de la saison avec la Soudal-Quickstep, Julian Alaphilippe n’est toujours pas fixé sur son avenir. Alors que le mercato a ouvert depuis une semaine, aucune officialisation n’est ainsi intervenue autour du champion français, et aucune information n’a filtré autour d’une négociation avancée. Il existe plusieurs pistes pour l’expliquer. Analyse.
Alors que le mercato a ouvert ses portes il y a une semaine, qu’il est désormais possible d’officialiser les signatures, aucune annonce n’est encore intervenue au sujet de Julian Alaphilippe, qui est pourtant en fin de contrat avec la Soudal-Quickstep au terme de la saison. Plus surprenant encore, aucune véritable information n’a circulé ces derniers temps autour d’une négociation très avancée pour le double champion du monde.
JO Paris 2024 : Julian Alaphilippe jubile après les deux médailles françaises ! https://t.co/y67HvDhXnK pic.twitter.com/bc0ttT63C9
— le10sport (@le10sport) August 4, 2024
Alaphilippe semble accorder sa priorité à une prolongation chez Soudal-Quickstep, mais…
S’il est possible que les Jeux Olympiques aient freiné le processus, le fait que rien n’apparaisse très avancé autour de l’avenir d’Alaphilippe interpelle, a fortiori compte tenu du statut du Français, notamment dans l’hexagone, où la majorité des grandes équipes s’est déclarée intéressée à un moment ou à un autre, à l’exception de la Groupama-FDJ. Pourquoi alors Alaphilippe n’est-il toujours pas fixé sur son avenir ? Trois hypothèses semblent plausibles alors qu’un préalable apparait clair : s’il n’a pas déjà signé, c’est que le Français n’a pas encore obtenu le contrat qu’il espérait, que ce soit de France ou de l’étranger. La première serait qu’il n’ait toujours pas trouvé d’accord avec la Soudal-Quickstep pour prolonger, alors qu’il semble bien que cela soit son option prioritaire. Si le boss de la formation belge Patrick Lefévère s’est dit prêt à offrir un contrat au champion français, il a ajouté que ce ne serait pas à n’importe quel prix. Il est donc permis de supposer qu’un point d’achoppement existe sur le terrain financier. Interrogé par le Het Nieuwsblad en juin, Lefévère avait d’ailleurs expliqué : « Alaphilippe ? Son agent Dries Smets a une fois de plus poussé pour une nouvelle conversation. Aucune idée si c’est par politesse ou par intérêt sincère à rester. Parce que le Giro a également changé la situation du marché de Julian. Surtout, j’espère pouvoir m’asseoir à nouveau avec lui. Face à face, sans intermédiaire et sans programme de négociation de ma part. Julian est avec nous depuis qu’il a dix-sept ans. Je ne vais pas l’appeler un fils, mais ce n’est pas très différent. Ce qui est fait est fait. J’ai dit ce que j’ai dit. Mais je veux m’assurer que rien de tout cela ne reste ».
Trois scénarii possibles
Une deuxième option serait qu’existe actuellement une bataille entre plusieurs équipes - notamment françaises - pour le récupérer (Tudor, Décathlon-AGR La Mondiale, Total Energies, etc). Enfin, la troisième option serait qu’Alaphilippe attende une éventuelle prolongation du partenariat entre l'entreprise Total Energies et la formation de Jean-René Bernaudeau, qui s’arrête pour l’instant à la fin 2025, alors que le manager vendéen a depuis longtemps manifesté son très fort intérêt pour le double champion du monde. Si tel était le cas, alors cela signifierait qu’Alaphilippe aurait opté pour Total Energies. A l’analyse, la réalité devrait a priori se situer au milieu de l’un de ces trois scénarii.