A l’heure actuelle, quand bien même son programme, et celui des autres leaders de l’équipe UAE, paraît intégrer une participation à la Vuelta, Tadej Pogacar n’aurait toujours pas définitivement tranché entre le Tour d’Italie et le Tour d’Espagne. Il existe une raison précise à cela… Explication.
Alors qu’il avance à grands pas dans sa préparation pour la saison 2025, comme en témoigne sa récente ascension record du Coll del Rates lors du camp d’entraînement avec l’équipe UAE dans le sud de l’Espagne, Tadej Pogacar ne sait pas encore définitivement quel sera son programme. Une hésitation d’importance demeure au sujet de son deuxième Grand Tour : retournera-t-il au Giro pour tenter un nouveau doublé Giro-Tour ou prendra-t-il le départ de la Vuelta ?
Cyclisme - Tour de France : « Vingegaard ne doit pas pouvoir dormir », les mots forts du boss de Pogacar https://t.co/8WMUyBgFqo pic.twitter.com/elWrm8e8on
— le10sport (@le10sport) December 2, 2024
« Nous pensons qu’il viendra » lance le boss de la Vuelta
Comme le10sport.com l’a analysé précédemment, l’option la plus probable reste le Tour d’Espagne. Non seulement le Team UAE a déjà programmé d’envoyer comme leader sur le Giro Juan Ayuso et Adam Yates, ce qui rendrait humainement compliqué l’arrivée en dernière minute de Pogacar, mais tout le programme du champion slovène, avec une campagne des classiques très intense, apparaît bâti avec l’option d’une participation au Tour d’Espagne. D’ailleurs, dans les colonnes du quotidien sportif AS, Javier Guillen, le patron de la Vuelta, se montrait tout de même très optimiste, comme relayé par cyclingnews.com : « Nous pensons qu’il viendra ».
La proximité entre la Vuelta et le Mondial au Rwanda inquiète Pogacar
Pourtant, au sein du Team UAE, on refuse encore d’officialiser un choix. Et ces derniers jours, une explication est apparue pour expliquer les hésitations du leader slovène. Tadej Pogacar s’est en effet fixé comme grand objectif de la fin de saison de conserver son maillot de champion du monde, alors que l’édition 2025 se disputera au Rwanda sur un parcours présenté comme ultra-exigeant. Pogacar craint d’y arriver entamé physiquement s’il dispute au préalable la Vuelta, d’autant que le parcours espagnol s’annonce particulièrement éprouvant. Tout cela pourrait-il l’inciter à tout changer en dernière minute et d’opter pour le Giro ? Difficile à dire en l’état, mais a priori, la réflexion existe bel et bien dans le clan du Slovène.