MMA - UFC : Le secret de la progression fulgurante de Saint-Denis révélé par son entraîneur
Florian Barré

Benoît Saint-Denis affrontera Dustin Poirier le 9 mars en co-main event de l’UFC 299. Ce combat est sans aucun doute le plus grand défi de sa carrière et toute son équipe se dévoue corps et âme pour favoriser sa progression. Une progression fulgurante qui a d’ailleurs fait passer le « God of War » de débutant à potentiel champion UFC en quelques années. Et Daniel Woirin n’y est pas pour rien.

Benoît Saint-Denis se prépare pour affronter Dustin Poirier ! Les deux athlètes s’affronteront au Kaseya Center de Miami, le 9 mars lors du co-main event de l’UFC 299. La Team Woirin, la Bulgarian Top Team et BSD lui-même n’auraient pas pu espérer mieux comme combat. S’il parvient à vaincre l’Américain, le God of War accédera au top 5 des lightweights et se rapprochera ainsi de la ceinture détenue pour l’heure par Islam Makhachev. Un rêve éveillé pour le Nîmois, qui est aujourd’hui l’un des combattants les plus redoutés de la catégorie poids légers mais qui a découvert les arts martiaux mixtes que lors de son passage chez les forces spéciales.

« Je l’ai récupéré de 0 »

C’est en sortant de certaines missions dangereuses en Afrique, qu’il a été repéré par Daniel Woirin, entraineur de renom qui a fait ses classes au Brésil avec Anderson Silva, entre autres. Ce dernier l’a initié au MMA, et six ans après ses premières leçons, BSD se retrouve déjà aux portes d’une ceinture dans l’organisation la plus relevée au monde. Pourtant, Saint-Denis vient de très loin selon son entraîneur : « Quand tu entraînes un combattant de MMA, c’est pas un combattant de boxe pieds/poings. Il y a tellement de choses à apprendre que tu dois y aller par étapes. Tu ne peux pas placer énormément de techniques s’il n’a pas encore engrangé les fondamentaux. À un moment faut qu’il ait bien saisi toutes les bases pour commencer à incorporer des techniques en plus. Comme je l’ai récupéré de 0, il est monté étape par étape. »

BSD est encore loin de son plafond de verre

À seulement 27 ans, Benoît Saint-Denis est ainsi bien loin d’avoir fini de progresser. « Il est de mieux en mieux sur la boxe pieds/poings et sur l’anglaise, alors je mets plus de techniques, des feintes et d’autres choses plus difficiles qu’il va pouvoir assimiler, a ajouté Woirin. Sinon ça aurait été trop d’informations et les combattants peuvent se perdre dedans. Puis il faut tout adapter au MMA. Faut qu’il puisse se retrouver dans les autres disciplines comme la lutte. Tout est lié. »

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