Depuis la fin de la saison, six coaches ont été licenciés en NBA, ce qui représente un cinquième des entraîneurs de la ligue. Trois franchises ont toujours un poste vacant à ce jour, dont les Cleveland Cavaliers, qui se sont récemment séparés de JB Bickerstaff. Pourquoi les entraîneurs sont-ils remplacés si rapidement dans le championnat nord-américain ?
Que ce soient les Cavaliers, éliminés au deuxième tour des playoffs par les Celtics, ou les Wizards, avant-derniers du classement, de nombreuses équipes ont décidé de changer d’entraîneur depuis la fin de la saison. Cette situation souligne une réalité : en cas d’échec en NBA, l’entraîneur est souvent le coupable idéal.
Le point sur la valse des coaches en NBA
Dès la fin de la saison régulière, plusieurs franchises ont commencé à effectuer des changements sur leur banc. Les Charlotte Hornets ont rapidement remplacé Steve Clifford par Charles Lee, assistant des Boston Celtics. Les Brooklyn Nets ont remplacé leur intérimaire Kevin Ollie par Jordi Fernandez, assistant des Sacramento Kings et entraîneur de l’équipe du Canada. Quant aux équipes ayant participé aux playoffs, les Phoenix Suns ont été les plus réactifs, substituant Frank Vogel par Mike Budenholzer avec l’espoir de remporter un titre avec Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal dans un futur proche.
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— le10sport (@le10sport) May 24, 2024
Trois équipes sont toujours à la recherche de leur nouvel entraîneur : les Cavaliers, qui ont décidé de se séparer de JB Bickerstaff jeudi, ainsi que les Los Angeles Lakers et les Washington Wizards. Alors que des candidats commencent à émerger pour ces franchises, d’autres postes pourraient encore se libérer. Tyronn Lue, l’entraîneur des Clippers, arrive notamment en fin de contrat. Tous ces changements affectent considérablement le paysage de la NBA.
Des entraîneurs facilement interchangeables
Il serait presque impensable qu’autant d’équipes se débarrassent de leur star pendant le même été. Cependant, avec les entraîneurs, ce genre de valse est devenu courant. En effet, les entraîneurs sont les boucs émissaires parfaits en NBA. Des règles très strictes régissent les contrats des joueurs. Par exemple, si une équipe décide de se séparer d’un joueur, son salaire continue de compter dans son plafond salarial. Ces règles rendent les transactions de joueurs bien plus rigides que celles de coaches, qui sont plus facilement interchangeables.
Les Milwaukee Bucks de Giannis Antetokounmpo ont, par exemple, eu trois entraîneurs différents en moins d’un an (Mike Budenholzer, Adrian Griffin et Doc Rivers) sans être pénalisés par les règles de la NBA. Changer d’entraîneur est donc plus facile que de changer de joueurs. Convaincre un entraîneur de signer est aussi plus simple, compte tenu du nombre limité de postes dans la ligue. Ainsi, lorsqu’une équipe perd, le changement le plus facile à effectuer pour remédier au problème est de faire des modifications sur le banc.