NBA : Victor Wembanyama, un joueur différent en fin de match et un problème à résoudre
Benjamin Moubèche -
Journaliste, correspondant à San Antonio (USA)
Éperdument passionné de basket, parti vivre à San Antonio pour suivre les Spurs de Victor Wembanyama après un diplôme à l'IEJ, le regard constamment fixé sur la NBA, tant sur le terrain que sur les statistiques et les contrats.

Sur trois de ses quatre rencontres en NBA, avec les San Antonio Spurs, Victor Wembanyama a démontré un niveau de performance nettement distinct entre le début et la fin de ses matches. Les départs difficiles qu’il a connus représentent un défi dont il est pleinement conscient et qu’il espère résoudre.

« Le but, c’est d’être bon dans les quatre quart-temps, pas seulement dans le dernier », a plaqué Victor Wembanyama, après la victoire surprenante des San Antonio Spurs face aux Phoenix Suns (115-114) au terme d’un quatrième quart-temps épique. Depuis ses débuts en NBA, c’est comme si le Français se transformait entre ses débuts de rencontres poussifs et ses fins de matches électriques.

Deux fois plus de points en seconde mi-temps

Le contraste entre les premières mi-temps de Wemby et les secondes est saisissant. En cumulant ses quatre matches en NBA, le jeune joueur a marqué 21 points, capté 12 rebonds et réalisé 3 contres en première période, avec un pourcentage de réussite de 28 % aux tirs, dont 17 % à trois points. Au cours des 24 dernières minutes des matches, il totalise 40 points, 14 rebonds et 6 contres, avec un pourcentage de réussite de 68 % aux tirs, dont 43 % à trois points. Il multiplie presque toutes ses statistiques d’une mi-temps à l’autre.

« Mieux vaut être mauvais au départ et bien finir (son match) que l’inverse », a estimé Victor Wembanyama après un quatrième quart-temps remarquable face aux Suns, où il a inscrit la moitié de ses points (9). La star des Spurs se sent plus à l’aise en fin de rencontre, mais maintenir un niveau de performance élevé du début à la fin sera indispensable dans la meilleure ligue du monde.

« Les grands joueurs sont bons tout le temps »

« Dans le quatrième, on est dos au mur, il n’y a plus le choix. Alors que peut-être qu’en première mi-temps, on ne sent pas forcément la menace », a expliqué Wembanyama. « C’est toute l’équipe qui est un peu comme ça. Je pense que c’est une réaction normale… mais à corriger. Les grands joueurs sont bons tout le temps. »

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