NBA : Une star impressionnée par un Français, et ce n’est pas Wembanyama !
Hugo Chirossel

Si Victor Wembanyama attire toute la lumière, il n’est pas le seul joueur français à vivre sa première saison en NBA. C’est également le cas de son ancien coéquipier aux Mets 92, Bilal Coulibaly. Drafté par les Washington Wizards, l’arrière de 19 ans a récemment joué contre les Milwaukee Bucks et a tapé dans l'œil de Giannis Antetokounmpo.

Dans le sillage de Victor Wembanyama, plusieurs autres jeunes joueurs français ont débarqué en NBA cette saison. Rayan Rupert, Sidy Cissoko, mais également Bilal Coulibaly. Un joueur qui connaît bien Wemby, puisqu’ils évoluaient ensemble la saison dernière aux Mets 92. Et si Victor Wembanyama impressionne, c’est également le cas de celui qui a été drafté pour les Washington Wizards. Dans la nuit de lundi à mardi, Bilal Coulibaly était opposé aux Milwaukee Bucks. En plus de ses 12 points inscrits, il a notamment défendu sur Damian Lillard.

«Son potentiel sera sans limites»

« Il a eu de très bons passages. Il a défendu très durement sur Dame et il n’avait pas peur de la situation », a confié Giannis Antetokounmpo à propos de Bilal Coulibaly. « Il a réalisé quelques coupes dans le dos, quelques dunks… en transition si je me souviens bien. Il a le bon état d’esprit : il n’essaye pas d’être flashy, il se donne à fond, il essaye de jouer comme il faut et d’aider ses coéquipiers. Plus il aura cette attitude, plus il aura la balle. Et plus il pourra jouer pour lui, et ses coaches lanceront des systèmes pour lui. Il faut qu’il continue à travailler sur son jeu et son potentiel sera sans limites. »

Les conseils d’Antetokounmpo à Coulibaly

Giannis Antetokounmpo a même donné quelques conseils à Bilal Coulibaly : « Qu’il continue de se donner à fond et qu’il reste quelqu’un facile à coacher. La question est de savoir s’il y aura beaucoup de hauts et de bas, et il faut s’y préparer mentalement. Il faut être prêt quoi qu’il arrive. Peu importe ce qui se passe sur le terrain, il faut s’appuyer sur ce qu’on a au fond de soi : être un bosseur acharné. Pour moi, si on se comporte comme ça, on ne peut pas échouer ! Si je perds de 30 points, je continue, et le lendemain, je me réveille, et on gagne de 40… Et le lendemain encore, je me réveille et je vais sur le terrain… Quand on a cette mentalité, ce n’est qu’une question de temps avant d’exceller », a ajouté la star des Bucks, dans des propos relayés par Basket USA.

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