NBA : «Un tueur en série», l’étonnante punchline sur LeBron James
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Désormais à Los Angeles, LeBron James a marqué toute une génération par ses passages chez les Cavaliers de Cleveland, mais aussi pour ses quatre années au Heat de Miami. Pour beaucoup, le prime de « King James » s’est produit en Floride, alors que récemment, un journaliste a raconté comment LeBron James avait martyrisé la défense des Celtics en 2012.

« LeBron a débarqué avec un air flippant sur son visage »

« LeBron a débarqué avec un air flippant sur son visage, un regard détaché, détendu qui voulait dire… en fait, on n’en savait rien. Est-ce qu’il était furieux ? Est-ce qu’il avait les bras ? Est-ce qu’il avait finalement laissé tomber ses coéquipiers ? Il interagissait à peine avec eux, il était perdu dans son propre monde, comme s’il portait des écouteurs qu’on ne pouvait pas voir », a raconté Simmons dans des propos relayés par Parlons Basket.

« Là, on était aux premières loges »

Bill Simmons révèle par ailleurs que LeBron James a su faire preuve ce soir-là d’un calme de « tueur en série » : « Il a arrêté de se soucier de faire la passe aux autres, d’impliquer ses coéquipiers dans le jeu, de faire la passe au gars ouvert, d’être apprécié tout court. Je ne sais pas ce qui s’est passé, je sais juste que les shoots n’arrêtaient pas de rentrer. Il a assassiné à lui seul l’un des publics les plus fou des Celtics dont je me souviens. Trente points en première mi-temps. Trente ! Tout ça en gardant un visage vide d’expression. C’était comme si on regardait les images de surveillance d’un tueur en série, en train de démembrer un corps et de mettre les morceaux dans le frigo. Sauf que là, on était aux premières loges ». Une belle confidence sur l’une des plus belles performances du « King » en Play-Offs.

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