Alors qu’il évolue toujours dans le championnat de France, Victor Wembanyama se prépare à faire le grand saut vers la NBA dans quelques mois. D’ores et déjà annoncé comme le numéro 1 de la prochaine draft, le jeune pivot de 18 ans ne se préoccupe pas des attentes qu’il suscite. Attiré par les États-Unis, il a récemment confié qu’il préférait passer les 15 prochaines années outre-Atlantique, car « là-bas mon ambition est plus respectée et accessible qu’en France ».
Depuis quelques mois, le phénomèneVictor Wembanyama prend de plus en plus d’ampleur. La NBA l’attend de pied ferme et il a déjà pu exposer son talent aux yeux du public nord-américain, lors d’une série de matchs organisée à Las Vegas face à la G League Ignite avec les Mets 92. Le fait qu’il sera le pick numéro 1 de la prochaine draft ne fait aucun doute, mais Victor Wembanyama ne se soucie pas trop de cela.
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— le10sport (@le10sport) December 27, 2022
« J’ai l’impression de m’être préparé à tout ça depuis toujours »
« Je n’y pense pas tous les matins, mais j’y pense. Cela me donne-t-il le vertige ? Non, mais c’est excitant. J’ai vraiment hâte d’y être mais, en même temps, je ne me rends pas compte que c’est dans quelques mois seulement. Je laisse venir les choses sans m’en faire », a-t-il confié dans une interview accordée au Parisien. À 18 ans, Victor Wembanyama est conscient de ses qualités et des attentes autour de lui. « J’en ai conscience, mais j’ai l’impression de m’être préparé à tout ça depuis toujours. C’est peut-être pour cette raison que je le vis assez sereinement. Et rien n’est acquis, je bosse dur pour atteindre mes objectifs. »
« Là-bas, mon ambition est plus respectée et accessible »
Pour atteindre ses objectifs, Victor Wembanyama n’a pas peur de se rendre aux États-Unis, bien au contraire. Il estime que ce pays est plus approprié à ses ambitions : « J’ai beaucoup aimé les quelques fois où j’y suis allé. Pour un basketteur, il y a plus de libertés là-bas. Je suis français, fier de ma culture française mais j’adore les États-Unis, c’est un pays de fou avec ses qualités et ses défauts. Je suis content de passer quinze ans en étant basketteur pro aux États-Unis plutôt qu’en France. Là-bas, mon ambition est plus respectée et accessible », a-t-il ajouté.