NBA : Interpellé par un coéquipier, le cauchemar continue pour Rudy Gobert
Hugo Chirossel

Encore battus dans la nuit de lundi à mardi sur le parquet des Wizards (142-127), les Wolves inquiètent. La veille, Rudy Gobert ses coéquipiers s'étaient largement inclinés face aux Warriors à domicile (114-137). Comme souvent quand les résultats ne sont pas au rendez-vous, le pivot français est la cible de critique pour le moins énigmatique de la part de ses coéquipiers.

Les Timberwolves n’y arrivent pas. 10e de la conférence Ouest, avec un bilan de 10 victoires pour 11 défaites, la franchise du Minnesota déçoit depuis la reprise de la NBA. Battus par les Wizards dans la nuit de lundi à mardi (142-127), les Wolves s’étaient également inclinés dimanche face aux Warriors (114-137). Une défaite après laquelle Rudy Gobert avait encore une fois fait l’objet de critiques émanant de ses coéquipiers, sans pour autant le nommer.

«Si on veut jouer grand, on doit dominer la peinture»

Car quand les Timberwolves s’inclinent, c’est souvent vers le pivot français que l’on se tourne. Son trade l’été dernier, en provenance du Jazz, a suscité énormément d’attentes, mais également des questions. Dans la NBA moderne, difficile de voir deux grands intérieurs comme lui et Karl-Anthony Towns cohabiter au sein du même cinq majeur. « Si on veut jouer grand, on doit dominer la peinture. Si on veut jouer grand, on doit être grand. Leur intérieur le plus costaud était Draymond Green… », a lâché Austin Rivers après la défaite face aux Warriors, dans des propos relayés par Jon Krawczynski.

Gobert, cible préférée de ses coéquipiers

Ce n’est pas la première fois que Rudy Gobert est la cible de commentaire de la sorte, provenant de l’un de ses coéquipiers. Il y a quelques jours, D’Angelo Russell avait déclaré « s’il réussit à attraper le ballon, il marque », en parlant du pivot français. Ce dernier, conscient des progrès qu’il doit encore réaliser, avait alors fait preuve d’une grande maturité dans sa réponse : « Ce lob était parfait, ce lob qu'il a lancé à la fin du match. N'importe quel autre jour, sans la cheville, je pense que je l'aurais attrapé Les passes ne sont pas toujours parfaites. Je dois être capable de lui donner encore plus confiance et m'assurer que je les attrape toutes. Je pense que nous allons arriver à ce point. Si une merde arrive, une merde arrive. Mais dans la plupart des cas, les bonnes choses arrivent. »

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