Si leurs situations respectives sont différentes, Evan Fournier et Rudy Gobert sont en difficulté cette saison. Le premier nommé est totalement sorti des plans de son entraîneur et est cantonné au banc de touche. Le second quant à lui semble avoir du mal à trouver sa place dans sa nouvelle équipe, après avoir été tradé aux Timberwolves l’été dernier.
« Je reste professionnel, je fais ce que j’ai à faire, et j’essaie de me tenir prêt, et voilà. On reste patient. » Dans un entretien accordé à Basket USA au mois de novembre dernier, Evan Fournier s’était confié sur sa situation aux Knicks. Titulaire indiscutable la saison passée, le Français âgé de 30 ans s’était même offert le record de franchise du nombre de trois inscrits sur une saison. Alors qu’il pensait continuer sur sa lancée cette année, en essayant d’être plus efficace défensivement, Evan Fournier a fait les frais du mauvais début de saison de son équipe.
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— le10sport (@le10sport) December 29, 2022
Fournier est dans une impasse aux Knicks
Tom Thibodeau a revu ses plans, et l’arrière français n’entre pas dedans. Depuis le 13 novembre, Evan Fournier n’avait plus joué une seule minute, jusqu'à la rencontre face aux Spurs dans la nuit de jeudi à vendredi. S’il est bien présent chaque soir sur le banc, son entraîneur ne l’utilise plus. Une situation difficile qui laisse penser que son avenir à New York est bouché. La solution pourrait passer par un trade, mais là encore, c’est compliqué. Le salaire d’Evan Fournier, qui touche environ 17M€ par saison, est un problème pour les autres franchises. Dernièrement, ses services ont été proposés aux Lakers, comme l’indiquait Michael Scotto, mais pour l’instant, Evan Fournier est toujours bloqué à New York.
Gobert a du mal à digérer son trade
Rudy Gobert quant à lui joue, c’est déjà ça. Mais ses performances ne satisfont pas les Wolves, qu’il a rejoint l’été dernier en provenance du Jazz. Alors qu’il vit sa dixième saison dans la ligue, le pivot français avait jusque-là toujours évolué au sein de la même équipe. À Minnesota, son association avec Karl-Anthony Towns dans la raquette a suscité de l’engouement au moment de son arrivée, mais également des interrogations. Est-il possible dans la NBA moderne de jouer avec deux grands intérieurs titulaires ? De jouer oui, mais pour gagner des matchs, cela est plus compliqué jusqu’à maintenant pour les Wolves. Ils sont actuellement 11e de la conférence Ouest, avec un bilan de 16 victoires pour 18 défaites. Un total trop peu élevé pour une équipe que l’on attendait tout en haut du classement. D’autant plus que, pour l’instant, Rudy Gobert ne fait pas l’unanimité au sein du vestiaire des Timberwolves. D’après les informations de Jon Krawczynski, journaliste pour The Athletic, ses coéquipiers n’ont pas confiance en lui.
Interpellé par ses coéquipiers
En cause, des situations offensives qu’il n’a pas su concrétiser et un impact défensif moins important qu’au Jazz. Devant les médias, les joueurs des Wolves ne se sont d’ailleurs pas cachés pour envoyer quelques piques en direction du pivot français. « Si on veut jouer grand, on doit dominer la peinture. Si on veut jouer grand, on doit être grand. Leur intérieur le plus costaud était Draymond Green… », avait déclaré Austin Rivers après une défaite face aux Warriors. D’Angelo Russell quant à lui avait lâché que « s’il réussit à attraper le ballon, il marque ». Mais c’est Anthony Edwards, étincelant depuis ses débuts en NBA, qui semble le moins ravi depuis l’arrivée de Rudy Gobert : « Plus on joue petit, mieux je me porte. Je dois trouver la solution. Ça passe par des petites choses. Je vais trouver la solution. Ça ne prendra pas longtemps. » Le joueur âgé de 21 ans avait également déclaré que « tout le monde est dans la peinture… Je fais seulement 1,98 mètre. Je ne peux pas sauter par-dessus tout le monde mec. On me demande de dunker comme si c’était un truc facile. Pour dunker, il faudrait que j’ai une ligne de l’espace pour attaquer le panier », pour justifier son faible total de dunks en début de saison.