Les Warriors sont en difficulté cette année. Golden State n’a remporté que trois de ses sept premières rencontres de la saison et reste sur cinq défaites consécutives. Un des pires départs de l’histoire pour une équipe championne en titre. Avant eux, les Chicago Bulls, ainsi que les Boston Celtics, avaient fait pire, mais contrairement à la franchise de San Francisco, il y avait des circonstances atténuantes.
Les Warriors n’y arrivent pas. Sacré champion NBA la saison dernière après leur victoire en finale face aux Boston Celtics (4-2), Golden State a du mal à enchaîner cette année. Stephen Curry et ses coéquipiers ont un bilan de trois victoires et sept défaites, dont cinq consécutives, depuis la reprise. Une situation difficile à expliquer, l’effectif de la franchise de San Francisco ayant très peu bougé cet été. Les meilleurs éléments de Steve Kerr sont restés et il pouvait même compter sur le retour du prometteur James Wiseman. Car dans l’histoire, les équipes championnes en titre qui ont eu du mal à enchaîner l’année d’après pouvaient se trouver des excuses.
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— le10sport (@le10sport) November 6, 2022
Les Celtics, orphelins de Bill Russell
Titrés à l’issue de la saison 1968-1969, les Boston Celtics ont démarré l’année suivante par 11 défaites lors de leurs 14 premières rencontres. Des revers qui peuvent s’expliquer par le départ de Bill Russell, qui après avoir évolué pendant 13 ans au sein de la franchise du Massachusetts, a décidé de mettre un terme à sa carrière. Considéré comme un des meilleurs joueurs de l’histoire, The good lord, décédé le 31 juillet dernier, a remporté 11 titres en tant que joueur et son absence s’est fait ressentir chez les Celtics.
Les Bulls, une vague de départ
Une situation un peu similaire est arrivée aux Bulls. À l’issue de la saison 1997-1998, Chicago remporte son deuxième three-peat, mais voit également Michael Jordan quitter la franchise, définitivement cette fois-ci. D’autres départs étaient également intervenus, notamment ceux de Scottie Pippen, Dennis Rodman et Phil Jackson, marquant la fin d’une ère. Dans ces conditions, les Bulls avaient démarré la saison suivante par huit défaites lors de leurs neuf premiers matchs.