NBA : Après l’énorme trade de Rudy Gobert, Utah sort du silence
Hugo Chirossel -
Journaliste
Passionné de football depuis le plus jeune âge, devenir journaliste sportif est rapidement devenu une évidence pour Hugo. Il se découvrira plus tard un amour pour la NBA, avant d’explorer d’autres horizons comme ceux de la Formule 1 et de la NFL.

Après avoir découvert la NBA à Utah, Rudy Gobert a été transféré cet été aux Minnesota Timberwolves. Danny Ainge, directeur général du Jazz, a expliqué les raisons de ce trade. D’après lui, l’association du pivot français et de Donovan Mitchell était arrivée en bout de course et il fallait du changement.

Après neuf saisons passées du côté d’UtahRudy Gobert va découvrir le Minnesota la saison prochaine. Le pivot français a été envoyé aux Timberwolves, là-bas, il formera un des duos d’intérieurs les plus dominants de toute la NBA, en compagnie de Karl-Anthony Towns. Ce dernier s’est d’ailleurs récemment réjouit de voir Rudy Gobert arriver : « je pense que Rudy est l’un des meilleurs défenseurs de l’histoire de la NBA. Et moi je pense que je suis l’un des plus grands talents offensifs jamais vus », des propos relayés par Basketsession.

« Je leur ai laissé le bénéfice du doute »

Pourtant, Utah a été pendant plusieurs années une des équipes prétendantes au titre. L’association du Français et de Donovan Mitchell, accompagnés de Bojan Bogdanovic, Mike Conley ou bien Jordan Clarkson, devait permettre au Jazz d’atteindre les sommets de la NBA. Mais il y a souvent eu des doutes concernant l’entente entre les deux hommes. Récemment arrivé à la tête de la franchise, Danny Ainge n’a pas perdu de temps et a décidé de tout changer. « Ce que j’ai vu pendant la saison, c’est un groupe de joueurs qui ne croyaient pas vraiment les uns en les autres », a-t-il déclaré, rapporte Basket USA. « L’ensemble du groupe, ils s’appréciaient peut-être encore plus que ce qui a été dit, mais je ne suis pas sûr qu’il y avait une vraie confiance réciproque. Quand nous sommes arrivés en playoffs, je me suis dit que cette équipe avait connu des playoffs décevants et qu’elle attendait peut-être ce moment. Je leur ai laissé le bénéfice du doute, mais l’équipe n’a pas été performante, une fois de plus. »

Danny Ainge pointe un manque de confiance collective

Le directeur général du Jazz a poursuivi : « je crois que tous ces gars abordaient chaque match en croyant qu’ils allaient gagner, ne vous méprenez pas là-dessus. Je dis simplement que lorsque l’adversité a frappé, on sent la détermination qu’il peut y avoir dans une équipe qui a ce vrai truc, à se soutenir l’un l’autre. Individuellement, ils étaient déterminés, mais je ne crois pas qu’ils l’aient été collectivement. On a vu beaucoup de joueurs essayer de se débrouiller seuls, car la confiance en l’autre n’était pas aussi grande que dans les équipes que j’ai connues. »

« Nous voulions donner à la franchise toutes les opportunités »

Un avis partagé par Justin Zanik, GM du Jazz d’Utah. « Dans le cycle de vie de la NBA, il y a un moment où une sorte de point de bascule apparaît, et on peut prendre un nouveau virage. Pour ce faire, nous voulions donner à la franchise toutes les opportunités, la plus grande base de souplesse, de jeunes joueurs et des actifs pour prendre les meilleures décisions afin d’atteindre notre objectif qui est de gagner un titre ici. »

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