Les Golden State Warriors auront l’occasion de se rattraper ce dimanche contre les Utah Jazz après leur défaite contre les New-York Knicks ce vendredi (119-104). Stephen Curry pourra encore démontrer tout son talent au shoot. Mais récemment, c’est sa condition physique qui impressionne en NBA. Et son secret pour récupérer plus rapidement que les autres au cours d’un match vient d’être dévoilé.
En méforme sur ce début de saison de NBA, malgré les performances toujours aussi phénoménales de Stephen Curry, les Golden State Warriors auront à coeur d'inverser la vapeur face aux Utah Jazz de Rudy Gobert ce dimanche. Si le meneur de jeu des Warriors se donne corps et âme, son équipe est pour l’instant classée à la septième place de la conférence Ouest et est très proche de ne pas être qualifiable pour les playoffs. Pourtant, Stephen Curry impressionne toujours autant. Avec une moyenne de points de 28,2 et 6,1 passes décisives, Baby Face montre qu’il est toujours l’un des meilleurs de la NBA cette saison. S’il a toujours été adroit au tir depuis le début de sa carrière, Curry a développé un autre atout, qui lui permet d’être efficace dans son exercice favori.
« Curry peut souvent ramener son rythme cardiaque à moins de 80 battements par minute pendant un temps-mort de 90 secondes »
En effet, le meneur de 32 ans a une condition physique incroyable. Steve Kerravait déjà loué cette capacité de Curry. Être capable d’enchaîner les aller-retours sur le parquet et être toujours aussi précis balle à la main est un exploit. Sa récupération l’est tout autant. Curry arrive à se remettre de plusieurs courses en un rien de temps pour continuer à shooter avec une qualité remarquable tout au long du match. Et sa méthode vient tout juste d’être révélée au grand public : « Le second souffle de Curry provient de sa capacité à rapidement baisser son rythme cardiaque durant de courtes pauses, même en plein milieu des matchs. C’est quelque chose qu’il entraine son corps à faire. Dès qu’il est essoufflé à la fin de la plupart de ses workouts, Curry s’allonge sur son dos, et (Brandon) Payne, son coach, met des sacs de sable sous sa cage thoracique pour surcharger et entrainer son diaphragme. Grâce à un conditionnement et des techniques de respiration de la sorte, Curry peut souvent ramener son rythme cardiaque à moins de 80 battements par minute pendant un temps-mort de 90 secondes. Mais quand il commence à piétiner, à raidir son dos, et qu’il laisse tomber ses mains pour signaler « C’est bon, j’en peux plus », c’est souvent un leurre » a expliqué David Fleming, journaliste chez ESPN, dans des propos relayés par parlons-basket.com.