Basket - NBA : Coronavirus, symptômes… Rudy Gobert donne de ses nouvelles
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

Contrôlé positif au coronavirus en mars dernier, Rudy Gobert assure ne toujours pas être à 100%.

Alors que la saison de NBA devrait reprendre d’ici quelques semaines, tout avait été stoppé suite au contrôle positif de RudyGobert. Le 11 mars dernier, le pivot du Jazz avait contracté le coronavirus, de quoi faire réagir à la ligue, qui a décider de suspendre ses activités. Le Français a ainsi été le « patient zéro » en NBA, ce qui lui a d’ailleurs valu de nombreuses critiques. Il n’empêche que Gobert a ressenti certains effets du coronavirus. Et si le joueur du Jazz ne fait partie de ceux les plus gravement touchés, il assure encore ressentir certains symptômes.

« Je sens encore des trucs bizarres »

Dans des propos accordés à L’Equipe, Rudy Gobert a ainsi fait le point sur son état de santé après avoir contracté le coronavirus. Plus de 3 mois après son contrôle positif, le Français explique : « Le goût est revenu, mais l’odorat n’est toujours pas à 100 %. Je sens bien les odeurs, mais pas de loin. J’ai parlé à des spécialistes, qui m’ont dit que ça pouvait prendre jusqu’à un an. Je sens encore des trucs bizarres, mais je n’ai jamais été aussi longtemps de ma vie sans jouer un match de basket ! Je ne sais pas si c’est ça ou le contrecoup du virus. Je commence à m’entraîner à fond, je n’ai toujours pas rejoué en cinq contre cinq, mais je m’entraîne individuellement, je fais de la boxe, de la natation, je cours dans la montagne. Aujourd’hui, je ne dirais pas que je me sens plus fatigué qu’avant. Mais j’ai eu des expériences, il y a un mois et demi, qui m’ont fait peur. Je sentais comme des fourmis dans mes orteils et je me demandais ce que ça pouvait être. Il y a eu pas mal de petits trucs comme ça. (…) Je psychotais beaucoup. Moralement, pour moi, c’était plus dur que physiquement. Beaucoup d’athlètes à qui j’ai parlé ont vécu la même chose. L’aspect moral, la peur, etc., ça crée un stress. Moi le stress, je le mange au petit dej ! Mais ces derniers mois, j’ai expérimenté des choses que je n’avais jamais expérimentées avant. C’était une période bizarre, difficile ».

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