Alors qu’il a terminé la saison régulière à la 8e position à l’Est, personne n’attendait le Heat d’Erik Spoelstra en finale de conférence. Après avoir sorti les Bucks de Giannis d’Antetokounmpo au premier tour, Miami s’est facilement défait des New York Knicks. Désormais, ce sont les Celtics de Jayson Tatum qui font les frais du sursaut d’orgueil de la franchise floridienne, méconnaissable dans le bon sens du terme depuis le play-in Tournament.
Erik Spoelstra a vu son équipe s’endurcir au fil d’une saison régulière très compliquée, avec en point d’orgue ces deux matchs de play-in qui ont eu un effet bénéfique sur l’ensemble de l’effectif. Le Heat, porté par un excellent Jimmy Butler, roule sur ces playoffs NBA. Après avoir remporté la série face aux Bucks 4-1, la franchise floridienne a évincé les Knicks de Jalen Brunson 4-2. S’en suivent les deux rencontres au TD Garden où les coéquipiers de Jimmy Butler ont désormais les Finales NBA en ligne de mire puisqu’ils mènent 2-0 face à Boston avant de retourner à Miami. Une situation folle lorsqu’on sait que le Heat était au bord du précipice il y a de cela un mois. Battu par Atlanta sur son premier match de play-in, Erik Spoelstra a su trouver les mots pour renverser totalement la situation depuis.
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— le10sport (@le10sport) May 20, 2023
Erik Spoelstra déclare sa flamme au play-in
Si le play-in Tournament n’avait pas vu le jour, Miami aurait quand même eu sa place en playoffs cette année, du fait de sa 8e place en saison régulière. Pourtant Erik Spoelstra remercie aujourd’hui l’existence de ce mini-tournoi, instauré en 2021. Ce dernier a rappelé à quel point les épreuves traversées par son équipe cette saison s’étaient finalement avérées précieuses : « Je n’aime pas du tout l’idée selon laquelle il n’y a que les playoffs qui comptent. Je pense que nous sommes l’exemple parfait du contraire. C’est une bénédiction d’avoir pu vivre tout ça, poursuit le coach du Heat. Je n’ai jamais participé à une saison régulière comme celle-là, et je pense que nous avons tous grandi et que nous nous sommes améliorés grâce à ça. Nous ne nous sommes pas laissés abattre, nous nous sommes endurcis, rapprochés les uns des autres et nous avons développé le courage et la persévérance dont nous avons besoin en fin de saison ».
« La meilleure chose qui soit arrivée à la NBA »
Le Heat est l’exemple même du mental d’acier. Les hommes de Spoelstra sont de vraies machines quand il s’agit de remonter des écarts, en témoigne les 71,4% de victoire quand Miami perd de plus de 10 points sur ces playoffs. À titre de comparaison, les autres équipes gagnent dans 19,2% des cas seulement. Selon Erik Spoelstra toujours, grâce au play-in, la NBA y gagne sur tous les points, que ce soit au niveau du jeu ou de l’enjeu : « Il y a beaucoup moins d’équipes qui font du tanking. Tout le monde s’est battu pour ça au cours des deux derniers mois. Chaque match était à voir, et ce dans les deux conférences. Je pense donc que c’est probablement la meilleure chose qui soit arrivée à la ligue au cours des dix dernières années ».Jimmy Butler et consorts foncent aujourd’hui tête baissée vers une deuxième finale NBA en quatre saisons. Mais encore faut-il faire le travail à la maison. Boston n’a pas dit son dernier mot !