Basket - NBA : Popovich, Duncan... Cette douloureuse anecdote de Tony Parker !
La rédaction

Qu'auraient été les Spurs de San Antonio de l'époque de Tony Parker sans la rigueur de Gregg Popovich ? Sans doute pas l'une des franchises les plus récompensées de cette époque, comme en atteste cette anecdote dévoilée par TP. 

Dominante dans les années 2000, la franchise des Spurs de San Antonio a remporté 5 titres entre 1999 et 2014. Sous la houlette du trio composé de Tim Duncan, de Manu Ginobili et de Tony Parker, la troupe de Gregg Popovich a remporté 4 titres. Des récompenses obtenues non sans efforts et sans sacrifices, qui se ressentaient au quotidien, tant la rigueur et la stabilité étaient au rendez-vous dans cette équipe. À son arrivée en NBA en 2001, Tony Parker a été frontalement confronté à ce climat de travail pur et dur mais rien ne l'a effrayé pour autant. Lui, le bourreau de travail, s'est toujours donné le moyen de ses ambitions, allant contre vents et marrées, mais surtout contre les coups de sang de ses nouveaux coéquipiers voire de son nouvel entraîneurs pour s'imposer dans cette franchise comme le meilleur joueur de basket français de tous les temps. Et ce n'est pas Tony Parler qui dirait le contraire. 

« Dehors, dégage de là ! »

Dans l’autobiographie de Tony Parker, l’ancien meneur des Spurs de San Antonio a dévoilé une anecdote qui reflète parfaitement l'intransigeance de Gregg Popovich envers lui. Une envie de réussir qui a même poussé le coach texan à dépasser les limites : « Une fois, on était en séance vidéo avec l’équipe et il me hurlait dessus, il voulait absolument que je lui réponde. En fait il voulait une confrontation, mais je ne lui ai pas répondu, je le regardais juste sans rien dire. Alors il m’a éjecté de la séance, il m’a dit : "Dehors, dégage de là !" juste parce que je n’avais rien dit. Tim m’a défendu ce jour là, il a dit : "Pop, là ça va trop loin". Pop a ensuite fait partir tout le monde sauf moi, Tim et Manu, pour qu’on puisse avoir une discussion. Il nous a dit : "On ne peut pas laisser passer cette chance de gagner. Je ne peux pas m’en empêcher Tony, tu dois être prêt, c’est pour ça que je suis dur avec toi". Peut-être que c’est parce-que j’étais le meneur, et il savait que je pouvais encaisser. Il avait essayé la même chose avec d’autres joueurs comme Benoh Udri ou Hedo Turkoglu mais ça n’avait pas marché, ils jouaient encore plus mal et ils ont dû être tradés. Il était dur aussi avec Tim et Manu, mais pas autant qu’avec moi. »

Articles liés