Basket : Le déchirement de Tony Parker sur sa dernière décision forte…
La rédaction

Mercredi, le président de l’ASVEL Tony Parker a finalement décidé de mettre un terme au règne de Pierre Vincent en tant qu’entraîneur. Une décision délicate à prendre, mais néanmoins nécessaire comme l’explique le joueur de San Antonio…

Alors que l’ASVEL pointe à la quinzième place du championnat et vient d’enchaîner quatre revers consécutif, Pierre Vincent a été limogé par Tony Parker mercredi. Ce dernier affiche sa tristesse dans les colonnes de L’Equipe : « C'est clair que ça fait mal au coeur. J'avais envie de réussir ce projet avec lui. Après, voilà, c'est la vie, c'est comme ça. Aujourd'hui, le plus important, c'est que le projet réussisse, que l'on soit un club qui gagne. Le plus important, c'est faire ce qui est bien pour le club, et je ne voulais pas faire passer mon amitié avant. C'est une décision qui a été difficile à prendre, on en a parlé pendant plus de trente minutes au téléphone avec Pierre, je crois qu'il a compris ma décision. Il y a beaucoup de pression dans ce club. Quand tu n'as pas de résultats, il faut un électrochoc », assure le joueur de San Antonio.

« PAS D’ÉTATS D’ÂME, C’EST LE BUSINESS »

Tony Parker poursuit : « Comme je l'ai dit, ce n'est pas parce que je suis ami avec Pierre Vincent que ça va m'empêcher de prendre des décisions. En tant que chef d'entreprise, je n'ai pas d'états d'âme. C'est le business. Pierre Vincent avait le contrôle de l'équipe, ni Gaétan ni moi n'intervenions auprès des joueurs. Pierre Vincent était le chef du sportif. Maintenant, les résultats ne sont pas là. Je voulais être patient. Mais aujourd'hui il y a un problème de confiance chez les joueurs. Le message ne passait plus. On a quand même des objectifs : il faut se qualifier pour la Leader's Cup et au moins une Coupe d'Europe. Ce n'est pas totalement la crise, mais quand même. Il faut qu'on s'active. J'ai envie de dire qu'on traverse une période difficile ».

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