Éliminé dès les huitièmes de finale par Frances Tiafoe, le clan de Rafael Nadal continue de suivre l'US Open. Ces temps-ci, Carlos Alcaraz crève l'écran et semble prendre la destinée de Rafa. Toni Nadal, l'oncle de Rafael, trouve d'ailleurs des similitudes entre le style de jeu d'Alcaraz et celui de son neveu.
Carlos Alcaraz continue d'impressionner et disputera sa première finale en Grand Chelem ce dimanche face à Casper Ruud. Le jeune prodige partage un gros point commun avec Rafael Nadal : il est espagnol. La comparaison est alors toute trouvée et Alcaraz est perçu comme le nouveau Nadal. Dans le clan du Matador, on valide totalement cette comparaison.
US Open : Proche d’un incroyable exploit, Alcaraz lâche une grande annonce https://t.co/yJp4NnFipU pic.twitter.com/ZcyYkjGWBa
— le10sport (@le10sport) September 10, 2022
« Il a cette capacité à ne pas abandonner »
Dans sa traditionnelle chronique pour El Pais, Toni Nadal, entraineur et oncle de Rafael Nadal, estime que Carlos Alcaraz doit prendre le même chemin que son neveu. « Carlos a pu constater que son jeu doit suivre le même chemin que celui de mon neveu. Il a cette capacité à ne pas abandonner jusqu’à la dernière balle et cette intensité caractéristique » souligne Toni Nadal dans des propos rapportés par We Love Tennis. De son côté, Carlos Alcaraz ne se préoccupe pas de cette comparaison et s'apprête à en découdre face à Casper Ruud.
« C'est un sentiment génial d'être en finale »
Carlos Alcaraz s'est difficilement défait de Frances Tiafoe mais il sera bien au rendez-vous de la finale de l'US Open, sa première en Grand Chelem. « Ce que je ressens ? C'était incroyable pour moi. Je pense avoir très bien joué contre Frances (Tiafoe), qui a évolué à un niveau très élevé ces deux dernières semaines. C'est un sentiment génial d'être en finale, d'avoir gagné ce match en 4h20. Physiquement, je me sens très bien. Je suis un peu fatigué, bien sûr, mais je me sens bien. Je suis simplement très, très heureux. Je repense à l'enfant que j'étais il y a dix ans qui rêvait du moment que je suis en train de vivre. Il faut poursuivre ses rêves. Le travail est toujours récompensé. On voit en ce moment que tout le travail que j'ai effectué est en train de payer » savoure le jeune espagnol qui aura l'occasion de devenir numéro un mondial en cas de victoire. « C'est à la fois proche et très loin, non ? C'est une finale de Grand Chelem avec la place de numéro 1 mondiale à la clé, quelque chose dont je rêve depuis que je suis enfant. Que dire ? Pour l'instant, j'ai envie de savourer ce moment, ma première finale de Grand Chelem. Je penserai au reste demain. »
« Je suis davantage prêt »
L'actuel numéro 5 mondial a franchi un cap cette année et s'est mieux préparé que la saison dernière. « Je suis davantage prêt. L'an passé, je n'avais disputé que trois Grands Chelems avant l'US Open. Et un seul match en cinq sets. Maintenant, j'ai plus de rencontres en cinq sets dans les jambes, je suis davantage prêt, physiquement et mentalement. Depuis cet US Open, il y a eu douze mois de travail intense, en salle et sur le court. Mais je dirais que c'est surtout mental » confie Alcaraz.