L'année dernière à la même époque, Gaël Monfils avait débuté sa folle remontée au classement au prix de magnifiques exploits. Mais cette fois-ci, le Français n'a pas commencé la tournée américaine de la meilleure des manières, confiant avoir du mal à trouver ses sensations. Alors qu'il vient de retrouver le chemin de la victoire à Cincinnati, il s'attaque à un défi de taille : Carlos Alcaraz. Et forcément, la nouvelle est difficile à négocier.
Il y a quelques jours, avant son entrée en lice au Masters 1000 de Cincinnati, dernière répétition générale avant l'US Open, Gaël Monfils avait livré quelques déclarations inquiétantes concernant son état de forme du moment. Finalement, il a réussi à gagner son premier match face à Alexei Popyrin, tout juste vainqueur à Montréal, et s'offre un deuxième tour de gala face à Carlos Alcaraz. Mais l'Espagnol domine largement les débats pour le moment.
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— le10sport (@le10sport) August 15, 2024
Un élan vite coupé ?
Eliminé au premier tour des Jeux olympiques de Paris 2024, Gaël Monfils était apparu en souffrance. La semaine dernière, il n'avait pas montré de signes rassurants en s'inclinant d'entrée alors qu'il était allé jusqu'en quarts de finale l'an passé. A Cincinnati, il tente de se relancer car dans les prochains mois, il aura des points à défendre. Mais quand on défie Carlos Alcaraz, c'est forcément un peu compromis. « Contre Alcaraz, ça va forcément être très dur. Chaque fois que je l'ai joué, je n'arrivais pas à le gêner, à lancer un gros combat. À moi d'essayer de trouver quelque chose pour l'inquiéter. C'est plaisant de le jouer quand on se sent bien. J'ai envie d'essayer de gagner des matches pour prendre de la confiance. Là, j'en ai gagné un et forcément tu veux rejouer un bon joueur, mais pas forcément Carlos (rires) » a-t-il confié après sa victoire dans des propos rapportés par L'Equipe.
Un spectacle garanti ?
Pour le moment, Gaël Monfils a affronté deux fois Carlos Alcaraz et s'est incliné à chaque fois. Le défi est évidemment très difficile à relever pour le joueur de bientôt 38 ans, qui tentera de proposer un beau tennis grâce à ses qualités. « Après, oui, c'est toujours plaisant de se confronter aux meilleurs, d'essayer de les inquiéter, d'essayer de les battre. C'est le côté plaisant, jouer en ''night'', des moments uniques. Une partie de moi est contente de le jouer car je me dis que je vais être obligé de hausser mon niveau de jeu, mais une partie de moi aurait peut-être voulu avoir un match contre un joueur moins fort » rajoute-t-il. Qui sait, une surprise est toujours possible, surtout que l'Espagnol n'a pas joué depuis sa déception de la finale des Jeux olympiques.