Tennis - Dopage : Cocaïne, steak... La nouvelle folle explication
Thibault Morlain -
Journaliste
Après s’être essayé à différents sports, Thibault se tourne vers une carrière de footballeur amateur. Au moment de faire un choix entre devenir footballeur professionnel et journaliste, les qualités ont fait pencher la balance d’un côté. Le voilà désormais au sein de la rédaction du 10 Sport, après un diplôme obtenu à l’Institut International de Communication de Paris.

A quelques jours du début de l'US Open, le monde du tennis est plongé dans une énorme polémique. En effet, numéro 1 mondial, Jannick Sinner a subi deux tests positifs à un stéroïde anabolisant, avant d'être blanchi par l'Agence internationale de l'intégrité du tennis. Pour tenter d'expliquer cela, l'Italien a donné une version qui a de quoi étonner. Et ce n'est pas la première fois que cela arrive dans les cas de dopage.

Dans l'oeil du cyclone avant l'US Open suite à deux contrôles positifs à un stéroïde anabolisant, Jannick Sinner, blanchi dans l'histoire, a donné sa version des faits. Le numéro 1 mondial a alors expliqué que cela est arrivé « à la suite d'une contamination par un membre de son staff qui avait appliqué sur sa main un spray en vente libre pour soigner une blessure ». Une justification étonnante donnée par Sinner, qui en fait forcément douter plus d'un...

Les explications farfelues de Gasquet et Contador

Avant Jannick Sinner, d'autres sportifs et sportives avaient donné des versions complètement folles pour expliquer des contrôles positifs. Ça avait notamment le cas de Richard Gasquet. En 2009, le Français avait alors été contrôlé positif à la cocaïne en marge d'un tournoi à Miami et il avait alors expliqué que cette substance s'était retrouvée dans son organisme suite à un baiser avec une femme. On peut également rappeler l'histoire d'Alberto Contador. Lors du Tour de France 2010, le cycliste espagnol est alors contrôlé positif au clenbuterol. Assurant ne s'être jamais dopé, Contador explique alors que c'est un steak qu'il a mangé quelques heures avant son test anti-dopage qui a dû être contaminé.

La liste est longue...

Le Figaro rappelle également d'autres explications aussi étonnantes les unes que les autres. En 2017, Sara Errani, joueuse de tennis italienne positive alors au létrozole, explique que des pillules appartenant à sa mère, qui se soigne d'un cancer, serait tombée par inadvertance dans le plat de pâtes. En 2004, le cycliste Tyler Hamilton est accusé de s'être transfusé du sang. Il avait alors confié que les cellules étrangères présentes dans son sang étaient celle de son frère jumeau, mort avant sa naissance. Ancien joueur du XV de France, Peter de Villiers avait, en 2002, était contrôlé positif à la cocaïne et l'ecstasy. Assurant n'avoir jamais pris ces drogues, le pilier français assurait alors avoir été piégé lors d'une soirée et avoir ingéré ces substances à son insu.

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