Vainqueur de son premier Grand Chelem, Dominic Thiem a ouvert la voie à la nouvelle génération. Encore loin d'avoir la popularité du Big 3, l'Autrichien a tenté d'expliquer cette différence.
Le tennis est peut-être passé dans une nouvelle ère après le dernier US Open. Alors que Novak Djokovic, Rafael Nadal et Roger Federer trustent les titres du Grand Chelem avec 56 trophées, un premier tournoi à échapper au Big 3 depuis l'US Open 2016. Une éternité. Mais avec une finale entre Alexander Zverev et Dominic Thiem à New York, les nouvelles têtes prennent de plus en plus de place. Cette nouvelle génération a même remporté les deux derniers ATP Finals. Alors le changement pourrait se poursuivre lors de ce Roland-Garros.
« Cette popularité vient au fil du temps, c'est un défi à relever »
Pour son premier match avec le statut de vainqueur en Grand Chelem, Dominic Thiem ne s'est pas manqué. Double finaliste sur l'ocre parisienne, le numéro 3 mondial a battu Marin Cilic en trois sets. Interrogé après son premier tour sur la faible audience de sa finale à l'US Open, l'Autrichien pense savoir ce qui fait la différence avec le Big 3. « Djokovic, Federer et Nadal, ce sont vraiment des superstars, alors que nous, nous n’en sommes pas encore là. C’est quelque chose que nous devons encore construire, c’est ce qu’ils ont fait. Je crois qu’on peut le faire. Cette popularité vient au fil du temps. Justement, c’est un défi que nous devons relever. Je pense que ce n’est pas obligatoirement un problème, quand je regarde la nouvelle génération, quand je regarde ma génération, je dirais qu’il y a des personnages, des joueurs intéressants, des stars montantes. C’est possible. Ce qui nous manque, c’est peut-être d’engranger une très belle victoire. C’est pour ça qu’il y a peut-être moins d’intérêt, moins de spectateurs s’il n’y a pas Rafa ou Federer ou d’autres superstars. J’espère que nous sommes sur le chemin pour devenir des superstars », a analysé Thiem en conférence de presse dans des propos rapportés par We Love Tennis.