Tennis : Djokovic se lâche sur le «GOAT»
Jean de Teyssière

Présent pour le tournoi d’exhibition Six Kings Slam en Arabie saoudite, Novak Djokovic sera aux prises face à Jannik Sinner, Carlos Alcaraz, Daniil Medvedev ou encore Rafael Nadal pour tenter d’empocher la somme folle de 6M€ en cas de victoire. Interrogé sur le nom du GOAT du tennis, la légende serbe a préféré botter en touche et se souvenir du tennis du siècle dernier.

La saison de tennis se termine bientôt et les meilleurs joueurs de la planète se sont donnés rendez-vous en Arabie saoudite afin de participer au Six Kings Slam, un tournoi d’exhibition. Rafael Nadal y fait son grand retour, lui qui n’a plus joué depuis les Jeux olympiques et qui a récemment annoncé sa retraite. L’Espagnol, tout comme Novak Djokovic font partie de la discussion avec Roger Federer de savoir qui est le meilleur joueur de tous les temps.

«Je ne dirais pas qui est le GOAT»

Dans des propos rapportés par We Love Tennis, Novak Djokovic a été interrogé sur le GOAT de son sport : « Je pense que cela a commencé à devenir assez présent il y a seulement cinq ou sept ans, ou quelque chose comme ça. Si le débat sur le GOAT est quelque chose qui intéresse vraiment les gens dans le tennis, je soutiens cela. J’adore ça. Je ne vais pas dire ce que j’en pense, ni qui est le GOAT. Je laisserai les autres en discuter. Je ne pense pas être en position… Je ne pense pas que ce soit mon rôle d’en parler. Je dois être respectueux des générations précédentes, et le tennis a tellement évolué avec la technologie – même avec la raquette elle‐même – qu’il est difficile de le dire. »

«Je suis honoré de faire partie de ce groupe»

« Les gens adorent débattre de la façon dont quelqu’un comme Björn Borg, Rod Laver ou John McEnroe se débrouillerait à notre époque, ou moi à n’importe laquelle de leurs époques, argumente-t-il. Nous ne le saurons jamais. Je suis juste honoré de faire partie de ce groupe, honoré de me considérer comme un étudiant de l’histoire du tennis et du jeu. Même si je les ai vus de nombreuses fois, j’ai toujours la chair de poule quand je rencontre ces gars‐là, ces légendes, à chaque fois. »

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