En août dernier, l’ITIA avait annoncé que Jannik Sinner avait été blanchi malgré deux contrôles positifs au clostebol, un stéroïde anabolisant. Clairement, cette affaire a fait couler de l’encre. Alors que l’Italien et numéro un mondial a de nouveau été relancé à ce sujet, le Français Lucas Pouille a récemment dénoncé une injustice dans cette affaire.
Jannik Sinner est de retour aux affaires. Après une victoire à l’US Open, son deuxième Grand Chelem de l’année, le numéro un mondial va tenter de remporter le Master 1000 de Shanghai qui démarre ce samedi. Présent face à la presse, Sinner a été interrogé sur son affaire de dopage. Pour rappel, ce dernier a été contrôlé positif au clostebol à deux reprises, mais a été blanchi en août dernier par l’ITIA (l’Agence Internationale pour l’Intégrité du Tennis).
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« Encore une fois, ça part dans tous les sens »
Cependant, l’AMA (Agence Mondiale Antidopage) a récemment fait appel de cette décision, et requiert une lourde suspension à l’encontre de l’Italien. Interrogé à ce sujet par TennisActu, Lucas Pouille lui, estime que Sinner aurait effectivement dû être suspendu. « Je pense qu’on est perdus avec les différentes entités. Au‐delà de toutes les instances médicales, le circuit de tennis a déjà l’ATP, l’ITF, les Grands Chelems et la WTA. Jannik Sinner a été blanchi par un tribunal indépendant. Maintenant, c’est l’AMA (Agence mondiale antidopage) qui fait appel. Encore une fois, ça part dans tous les sens », a d’abord dénoncé le Français.
« Quand on signe les papiers antidopage, on est responsable de tout ce que l’on ingère »
« On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe. Est‐ce qu’il y a deux poids, deux mesures ? Moi je dirais que oui. Il a été blanchi, tant mieux pour lui. Je ne pense pas qu’il ait pris quelque chose de manière intentionnelle. C’est un joueur que j’appréciais énormément, que j’adorais voir jouer, mais pour moi, quand on signe les papiers antidopage, on est responsable de tout ce que l’on ingère dans notre corps. Ce n’est pas un petit produit. Alors oui, ce qu’il avait dans le corps était infime… mais encore heureux, j’ai envie de dire », conclut Lucas Pouilles.