Carlos Alcaraz connaît une superbe année 2024. Le Murcien a remporté son premier Roland-Garros, et a récemment conservé sa couronne à Wimbledon. Ce succès, le joueur de 21 ans le doit également à son entraîneur Juan Carlos Ferrero. Alcaraz a d’ailleurs lâché quelques confidences sur les méthodes très strictes de l’Espagnol à son égard.
Les observateurs sont unanimes, Carlos Alcaraz se rappellera certainement de son année 2024. Le champion espagnol a remporté deux Grands Chelems en l’espace d’un mois. En finale de Wimbledon dimanche dernier, le Murcien n’a laissé aucune chance à Novak Djokovic et a terrassé le Serbe en trois sets.
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— le10sport (@le10sport) July 16, 2024
Juan Carlos Ferrero, l’homme clé de Carlos Alcaraz
Après son succès sur le majeur londonien, Carlos Alcaraz a été aperçu enlaçant son entraîneur Juan Carlos Ferrero. Et pour cause, l’ancien numéro un mondial n’est clairement pas étranger au succès que connaît son poulain, qu’il a sous son aile depuis de nombreuses années maintenant. Protecteur, Ferrero espère de son côté que Carlos Alcaraz aura un peu de répit après son formidable doublé : « Évidemment, gagner quatre tournois du Grand Chelem si jeune cela engendre des réactions, les gens parlent beaucoup, mais nous devons essayer de rester calme et bien travailler pour qu’il continue à donner de la joie. La croissance doit être là, nous devons continuer. Je pense qu’à 21 ans, on ne peut pas s’arrêter de grandir. Il faut continuer à grandir et à aller de l’avant, à avoir l’illusion et la motivation d’aller gagner chaque tournoi auquel on participe ».
« En termes de travail et de discipline, il est très dur »
Dans des propos relayés par WeLoveTennis, Carlos Alcaraz s’est d’ailleurs exprimé sur la « méthode Ferrero ». « C’est un dur à cuire. C’est une personne très sérieuse quand il le faut », confie le Murcien. « En termes de travail et de discipline, il est très dur, mais il est aussi très, très drôle quand il le faut. Il sait très bien différencier les moments mais, oui, il est très strict sur tout, sur le court, sur le professionnalisme, sur les choses que je dois améliorer en dehors du court, comme sur le téléphone, la ponctualité, le repos, etc. Mais je pense que c’est pour cela que j’en suis là aujourd’hui, c’est pour cela que j’ai grandi si vite, parce que s’il n’était pas aussi exigeant, j’aurais sûrement déraillé ».