Retraite de Nadal : Un Français marque l’histoire et jubile !
Benjamin Labrousse -
Rédacteur
Malgré un double cursus Espagnol/Communication, j’ai décidé de prendre en main mes rêves en me dirigeant vers le journalisme. Diplômé d’un master en journalisme de sport, je couvre l’actualité sportive et footballistique avec toujours autant d’admiration pour les période de mercato, où un club se doit de faire des choix cruciaux pour la saison prochaine.

Ce jeudi matin, Rafael Nadal a lâché une bombe bien qu’attendue, en officialisant son départ en retraite à l’issue de la Coupe Davis. Une légende se retire, alors que l’Espagnol est sans aucun doute le plus grand joueur de l’histoire sur terre-battue. Seul Français à avoir réussi à vaincre le Majorquin sur cette surface, Olivier Mutis s’est félicité de son exploit.

Après 22 titres du Grand Chelem, 14 à Roland-Garros, et d’innombrables semaines à la première place du classement ATP, Rafael Nadal a décidé de prendre sa retraite. S’il n’a laissé que très peu d’opportunités à ses adversaires, le Majorquin a été battu une seule fois par un Français sur cette surface.

« Je suis assez content d’avoir ce fait d’arme qui restera avec moi jusqu’au bout »

Olivier Mutis, tombeur d’un jeune Rafael Nadal à Palerme en 2004, s’est félicité de tenir ce record : « C’est la bonne nouvelle du jour quand même. Je ne m’étais pas caché que ça ne me dérangeait pas de garder ce petit record. Autant je ne m’en suis pas soucié pendant 18 ans mais c’est vrai que ces deux dernières années, je commençais à me dire : pourquoi ne pas rester seul parce que c’est assez gratifiant. Aujourd’hui, je suis assez content d’avoir ce fait d’arme qui restera avec moi jusqu’au bout », a confié l’ancien joueur auprès de RMC.

« Je m’étais rendu compte du petit exploit mais je ne m’imaginais pas ce que ça allait devenir 20 ans après »

Ce dernier a raconté les détails de ce fameux match : « Même si ce n’était pas encore le Nadal numéro un mondial, dominant, il était classé entre 30e et 40e mondial, on commençait à entendre parler de lui comme d’un futur grand champion. J’ai le souvenir de cette victoire et d’avoir fait un gros match. Même s’il n’était pas encore au top, il ne lâchait pas un point. Je m’étais rendu compte du petit exploit mais je ne m’imaginais pas ce que ça allait devenir 20 ans après. Je dis souvent que l’exploit vient quand même de lui, même si je l’ai battu ce jour-là. C’est par ces records et par sa force qu’il a fait que ce record existe. Il a créé tellement de choses sur terre battue qui fait qu’une victoire peut rester 20 ans, et maintenant plus. C’est grâce à lui-même si ce jour-là, j’étais au bon moment comme il fallait, j’en ai un peu profit ».

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