Coup de théâtre à l’Open d’Australie, le clan Nadal hallucine
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

L'Open d'Australie a été le théâtre de l'éclosion de Jannik Sinner. Tombeur de Novak Djokovic en demi-finale, le joueur italien de 22 ans est parvenu à glaner le premier Grand Chelem de sa carrière en remontant un retard de deux sets en finale face à Daniil Medvedev. Un exploit commenter par Toni Nadal, oncle et ancien entraîneur de Rafael.

La nouvelle génération prend de la place. Après Carlos Alcaraz, voici Jannik Sinner. Longtemps tenté par le ski, le rouquin italien a finalement opté par le tennis, et il a bien fait. Doté d'un bras surpuissant, le joueur de 22 ans a remporté le premier Grand Chelem de sa carrière, l'Open d'Australie, en battant le maître des lieux Novak Djokovic, dix fois vainqueur à Melbourne, en demi-finale, puis en finale Daniil Medvedev, finaliste en 2021 et 2022 en Australie.

La consécration de Sinner

Pourtant, Sinner s'est retrouvé au bord du précipice lors de cette finale. Agressif comme rarement, le Russe a mis a mal les plans de l'Italien, décontenancé durant deux sets. Puis, Medvedev a payé ses 24 heures passées sur le court lors de ce tournoi. L'aspect physique est entré en jeu, et à ce jeu-là, avantage Sinner. L'Italien a résisté à la pression et remonté un retard de deux sets pour lever la coupe (3/6 3/6 6/3 6/4 6/4).

« Je pensais que Sinner ne serait pas capable de résister »

Cette prestation a impressionné Toni Nadal, oncle et ancien entraîneur de Rafael. « Au début, je pensais que Sinner ne serait pas capable de résister et de surmonter la tension nerveuse qu’implique une tel match. Mais il a réussi à surmonter son anxiété. Quand les coups d’un joueur ne suffisent plus pour gagner, il n’a pas d’autre choix que de recourir à la tactique. Mais Medvedev n’a pas eu le choix non plus. La puissance et la précision de l’Italien l’ont complètement détruit » a-t-il déclaré dans les colonnes d'El Pais.

Articles liés