L'Open d'Australie a été le théâtre de l'éclosion de Jannik Sinner. Tombeur de Novak Djokovic en demi-finale, le joueur italien de 22 ans est parvenu à glaner le premier Grand Chelem de sa carrière en remontant un retard de deux sets en finale face à Daniil Medvedev. Un exploit commenter par Toni Nadal, oncle et ancien entraîneur de Rafael.
![](https://le10static.com/img/cache/article/576x324/0000/0023/234406.jpeg)
La nouvelle génération prend de la place. Après Carlos Alcaraz, voici Jannik Sinner. Longtemps tenté par le ski, le rouquin italien a finalement opté par le tennis, et il a bien fait. Doté d'un bras surpuissant, le joueur de 22 ans a remporté le premier Grand Chelem de sa carrière, l'Open d'Australie, en battant le maître des lieux Novak Djokovic, dix fois vainqueur à Melbourne, en demi-finale, puis en finale Daniil Medvedev, finaliste en 2021 et 2022 en Australie.
Tennis : Une légende se lâche sur Djokovic https://t.co/yC2WCvMXbb pic.twitter.com/qrdRRx1IWv
— le10sport (@le10sport) February 4, 2024
La consécration de Sinner
Pourtant, Sinner s'est retrouvé au bord du précipice lors de cette finale. Agressif comme rarement, le Russe a mis a mal les plans de l'Italien, décontenancé durant deux sets. Puis, Medvedev a payé ses 24 heures passées sur le court lors de ce tournoi. L'aspect physique est entré en jeu, et à ce jeu-là, avantage Sinner. L'Italien a résisté à la pression et remonté un retard de deux sets pour lever la coupe (3/6 3/6 6/3 6/4 6/4).
« Je pensais que Sinner ne serait pas capable de résister »
Cette prestation a impressionné Toni Nadal, oncle et ancien entraîneur de Rafael. « Au début, je pensais que Sinner ne serait pas capable de résister et de surmonter la tension nerveuse qu’implique une tel match. Mais il a réussi à surmonter son anxiété. Quand les coups d’un joueur ne suffisent plus pour gagner, il n’a pas d’autre choix que de recourir à la tactique. Mais Medvedev n’a pas eu le choix non plus. La puissance et la précision de l’Italien l’ont complètement détruit » a-t-il déclaré dans les colonnes d'El Pais.