La suspension de Romain Ntamack après son vilain geste face au Pays de Galle continue de faire couler beaucoup d'encre. Le demi d'ouverture du XV de France ratera le prochain match des 6 Nations contre l'Italie, et la FFR refuse de l'accabler. Jean-Marc Lhermet, vice-président de la Fédération, estime d'ailleurs qu'il s'agit d'un simple «accident» pour Ntamack.
Opposé au Pays de Galles le 31 janvier dernier en ouverture du Tournoi des 6 Nations, le XV de France s'était très largement imposé (43-0) et soignait son entrée dans la compétition. Seul bémol de cette rencontre, mais il fut de taille : le carton rouge reçu par Romain Ntamack pour son vilain geste, à savoir une charge épaule en avant contre la tête de son vis-à-vis gallois Ben Thomas, le tout à la 71e minute. Un excès d'engagement qui a donc valu une suspension à Ntamack, déjà absent face à l'Angleterre et qui loupera également le prochain match du XV de France contre l'Italie.
« C’est un accident »
Jean-Marc Lhermet, vice-président de la FFR, s'est exprimé sur RMC au sujet de ce geste non maîtrisé de la part de Romain Ntamack. Et il assure la défense du demi d'ouverture : « On a beaucoup parlé de ce geste, évidemment involontaire, Romain n’est pas quelqu’un de violent, mais qui peut entraîner des conséquences pour le joueur adverse. Il ne faut pas essayer de minimiser ce type de geste, même s’il est involontaire et que c’est un accident. La sanction est rendue, on l’accepte », explique-t-il.
Intertitre 3
Quant aux deux matchs de suspension dont a hérité Romain Ntamack suite à ce geste on maitrisé, Lhermet accepte cette sanction qui a fait l'objet d'un long feuilleton ces derniers jours : « On n’a pas d’autres choix que de l’accepter. Quand la sanction a été rendue avec ces trois matchs ramenés à deux, on avait cette incertitude de savoir si ce match intercalaire de championnat allait être intégré. Il y a toujours eu cette interrogation sur sa participation ou non au match face à l’Italie. Il y a eu beaucoup d’interprétations dans les médias mais on savait qu’une enquête était menée au travers de statistiques, de cas étudiés auparavant. Ils ont pris cette sanction, elle est argumentée, on l’accepte », poursuit le vice-président de la FFR.