Malgré son statut d'organisateur de la Coupe du monde de rugby 2023, le XV de France a été éliminé dès les quarts de finale par l'Afrique du Sud avec un arbitrage qui a largement fait débat. Et cinq mois après cette terrible désillusion pour les Bleus, Thibaud Flament reconnait qu'il a eu besoin d'une grosse période de break pour digérer la défaite.
En octobre dernier, le XV de France chutait d'un petit point en quart de finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud (28-29) au terme d'un scénario très cruel. En effet, l'arbitrage du Néo-Zélandais Ben O'Keeffe a fait scandale chez les Bleus, et certains comme Antoine Dupont n'ont pas hésité à dénoncer ses décisions pour le moins discutables, et qui ont donc provoqué cette élimination du XV de France. Quoi qu'il en soit, ce Mondial sur le sol français s'est finalement apparenté à un échec, et certains ont décidé de prendre rapidement du recul après cette élimination...
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— le10sport (@le10sport) March 26, 2024
« On a eu du mal à digérer »
Dans un entretien accordé à l'AFP, le deuxième ligne Thibaud Flament explique pourquoi il a totalement disparu du paysage médiatique avec cette défaite des Bleus : « Je voulais prendre du recul, penser à autre chose. La période avait été très intense, pendant un petit moment. Je sentais que j’avais besoin de couper, de sortir un peu la tête de l’eau. On a eu du mal à digérer cette défaite. Ça reste un échec et on va devoir vivre avec. Mais je pense que c’est derrière maintenant. Le Tournoi nous a mis la tête sur un autre projet, on passe à autre chose », indique le joueur du Stade Toulousain.
« Je continue à travailler »
Et alors qu'il compte désormais 25 sélections avec le XV de France, Flament fait partie des joueurs installés et semble heureux de ce statut : « C’est beaucoup de plaisir. Je sens que j’évolue en tant que joueur, en tant que personne. C’est très enrichissant et c’est hyper agréable de sentir qu’on évolue. C’est comme les gens qui travaillent en entreprise : quand ils ont des challenges, qu’ils doivent se dépasser et que ça fonctionne, c’est toujours hyper satisfaisant. Je le vis très bien, j’essaie de garder les pieds sur terre et de continuer à travailler sur ce que je dois améliorer ». Voilà qui est clair.