Un proche de Galthié promet du lourd pour le XV de France
Arnaud De Kanel

Malgré sa victoire face au Pays de Galles, le XV de France n'a pas conservé son titre au Tournoi des VI Nations, la faute au Grand Chelem réalisé par l'Irlande. Pour autant, Laurent Labit ne voit en ce revers aucun signe de fatalité et concède que les hommes de Fabien Galthié seront parmi les favoris pour la prochaine Coupe du monde. 

Le XV de France aura tout fait pour remporter pour la seconde année consécutive le Tournoi des VI Nations, en vain. Victorieux du Pays de Galles, les hommes de Fabien Galthié avait plus qu'à espérer une victoire de l'Angleterre, qu'ils avaient humilié une semaine plus tôt, face à l'Irlande. Malheureusement, le XV du Trèfle a pris le dessus sur les Anglais et a arraché le trophée des mains françaises. Un signal fort à quelques mois du coup d'envoi de la Coupe du monde en France, compétition à laquelle Laurent Labit place Les Bleus en favoris. 

«Une génération exceptionnelle»

De passage dans l'émission Bartoli Time sur RMC, l'entraineur des arrières du XV de France s'est montré confiant en vue de la Coupe du monde qui débutera le 8 septembre prochain. « On a une génération exceptionnelle, faut leur donner le droit à l’erreur. On a travaillé pour qu’à la préparation de la Coupe du monde, on arrive déjà avec notre équipe type prête, le groupe aussi. Aujourd’hui sur les 33 joueurs, on en a environ 27, 28 qu’on sait qu’on emmènera avec nous. Après il y aura des places à prendre », a souligné Laurent Labit

«On ne peut pas dire qu’on est outsider»

L'ancien manager du Racing 92 assume les ambitions du XV de France. « On sait qu’il y a beaucoup d’attente. Beaucoup de fans font le déplacement et nous soutiennent. Elle se passe chez nous donc on ne peut pas dire qu’on est outsider. L’objectif est de se dire que quand la Coupe du monde commencera, on pourra regarder nos adversaires les yeux dans les yeux. Ça n’a pas toujours été le cas par le passé où on démarrait souvent de très loin, et au termes d’exploits incroyables, on arrivait à revenir dans la course. Mais on laissait trop d’énergie pour pouvoir rivaliser sur le dernier match », a-t-il ajouté. Des mots forts de Laurent Labit

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