Romain Ntamack l'avait clairement exprimé : il voulait faire partie de la tournée en Nouvelle-Zélande avec le XV de France. Problème, embêté encore par son genou, le joueur du Stade Toulousain a dû renoncer à son envie afin de se faire opérer. C'est donc sans Ntamack que le groupe de Fabien Galthié s'est envolé pour affronter les All Blacks et pour le premier match, c'est Joris Segonds qui sera à l'ouverture. Un choix justifié par le sélectionneur.
C'est ce samedi 5 juillet que le premier des trois matchs entre la Nouvelle-Zélande et le XV de France aura lieu. La rencontre approche et on connait la composition choisie par Fabien Galthié. Une formation où Romain Ntamack ne figure bien évidemment pas. S'il rêvait de disputer cette tournée, le joueur du Stade Toulousain a dû y renoncer afin de se faire opérer du genou. Fabien Galthié a donc dû trouver une autre solution au poste de demi d'ouverture et samedi, face aux All Blacks, c'est Joris Segonds qui évoluera avec le numéro 10.
« C'est son heure »
Récompensé de sa bonne saison avec Bayonne, Joris Segonds s'apprête à connaitre sa grande première avec le XV de France. Et face à la Nouvelle-Zélande qui plus est. Justifiant cette décision, Fabien Galthié a expliqué en conférence de presse : « C’est sa troisième tournée avec le XV de France. Il était déjà là en Australie en 2021 et en Argentine l’an dernier. Mais il n’a pas été capé. Il a aussi fait une grosse saison avec Bayonne. Il a réussi à "challenger" Camille Lopez. Joris avait aussi été très bon avec le Stade français. Il a enchaîné deux demi-finales de Top 14, dans deux clubs différents. Voilà, c’est sa troisième tournée avec nous, et c’est son heure. Il a quand un gros vécu avec nous ».
« Le contexte, on le connaît »
Le XV de France va donc se frotter à la Nouvelle-Zélande durant 3 rencontres. Avant ce premier rendez-vous face aux All Blacks, Fabien Galthié a confié : « Comment j'appréhende cette première rencontre ? C’est un challenge qu’on a relevé depuis six ans. Dès fin mars, on a cherché à composer cette équipe avec de jeunes potentiels. Le contexte, on le connaît. Avant de partir, je leur ai dit à tous : « Le défi semble impossible à réaliser : « Est-ce que tu en es ? » » Ils ont répondu par l’affirmative ».