Face à l’Irlande, Antoine Dupont a été grièvement blessé, souffrant d’une rupture des ligaments croisés du genou. De quoi provoquer la colère de Fabien Galthié, qui, après la rencontre, avait poussé un coup de gueule contre certains Irlandais, les accusant d’avoir intentionnellement visé la star du XV de France. Mais voilà que cela n’aurait pas été sans conséquence pour ces joueurs en question et leur famille.

Malgré la victoire en Irlande, Fabien Galthié avait la rage après la rencontre. La raison ? La blessure d’Antoine Dupont. L’entraîneur du XV de France estimait en effet que les joueurs du XV du Trèfle avaient intentionnellement ciblé le demi de mêlée. « On a cité les joueurs à comparaître devant la commission de discipline : (Tadhg) Beirne et (Andrew) Porter sur l'action de la blessure d'Antoine (Dupont), (Calvin) Nash sur le contact ayant causé la sortie de Pierre-Louis Barassi », avait alors balancé Galthié.
Antoine Dupont, l'incroyable retour !
— le10sport (@le10sport) March 11, 2025
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« Un "shitstorm", où des gens ont été victimes d’insultes »
Après le coup de gueule de Fabien Galthié, le sélectionneur de l’Irlande a pris la parole. Et c’est alors que, rapporté par L’Equipe, Simon Easterby a dénoncé le harcèlement subi par ses joueurs sur les réseaux sociaux : « Aucun joueur n'essaie de blesser intentionnellement un autre joueur. Il y a eu des insinuations après le match de différentes personnes. C'est décevant parce que ce qui est malheureux, c'est que des gens qui ne comprennent pas vraiment ce sport ont rebondi dessus et ça a créé un "shitstorm", où des gens ont été victimes d’insultes ».
« La situation aurait pu être mieux gérée »
« C'est inutile et inacceptable mais ça arrive. Ces choses auraient pu être évitées si d'autres propos avaient été tenus après le match (...). Je pense que la situation aurait pu être mieux gérée... Nous, coaches, échangeons souvent après les matches. Je pense qu'il y aurait pu y avoir une autre discussion, dans un autre cadre pour que les frustrations éprouvées par les Français puissent être exprimées », a alors poursuivi Simon Easterby.