L’affaire a ébranlé le XV de France de rugby, présent en Argentine pour y disputer la tournée d’été. Après la rencontre victorieuse face à l’Argentine, les joueurs ont décompressé dans la ville de Mendoza, où avait lieu la rencontre. Une soirée qui a rapidement tourné au vinaigre, avec les propos racistes de Melvyn Jaminet et la plainte d’une femme pour viol envers Hugo Auradou et Oscar Jegou. Incarcérés en attendant leur procès, leur avocat est inquiet pour leur sécurité.
C’est une situation grave que connaît le XV de France. En Argentine pour la tournée d’été, deux joueurs manquent à l’appel, car ils sont détenus en prison, de manière provisoire, pour des accusations de « viol aggravé ». Les deux hommes sont mis en examen suite à la plainte d’une femme de 39 ans. Si l’avocat des deux joueurs, Oscar Jegou et Hugo Auradou, parle de relation consentie, de nouvelles preuves sont attendues, comme les vidéos présentes dans les smartphones des accusés, attestant, peut-être, d’une relation beaucoup moins consentie…
XV de France : «Un cataclysme», Galthié se lâche sur le scandale https://t.co/mwQIbTMiby pic.twitter.com/Ixz7WggWBF
— le10sport (@le10sport) July 13, 2024
«Je me bats pour qu’ils soient détenus à domicile»
Dans des propos rapportés par Rugbyrama, l’avocat d’Hugo Auradou et Oscar Jegou, Maître Rafaël Cuneo Libarona révèle son combat quotidien en faveur de ses clients : « Je me bats pour que Ms. Jegou et Auradou soient détenus à domicile, avec un bracelet électronique. Ce sont deux gamins de 20 ans, toujours présumés innocents, qui ne parlent pas espagnol, qui n’ont pas d’antécédents et qui sont venus en Argentine pour représenter leur pays. Ils n’ont ni la volonté de s’échapper, ni la possibilité. Nous avons d’ailleurs trouvé deux maisons à Mendoza qui pourraient possiblement les recevoir, le temps que l’enquête ne livre plus d’informations. »
«Des représailles peuvent avoir lieu sur des auteurs d’agression sexuelle présumés»
« En Argentine, des représailles peuvent avoir lieu sur des auteurs d’agression sexuelle présumés ; ça peut donner lieu à des vengeances dans la population carcérale, craint l’avocat des accusés. Il faut donc tout faire pour protéger l’intégrité physique de mes clients. »