Coach de l’ASM Clermont Auvergne, Christophe Urios n’a pas toujours la vie facile. Alors que la qualification pour les phases finales du Top 14 est en train d’échapper à son équipe, l’entraîneur de 59 ans avoue qu’il n’apprécie pas vraiment les jours de match, bien au contraire. Il s’est d’ailleurs livré sur son calvaire.
L’ASM Clermont Auvergne est peut-être en train de dire adieu à sa place pour les phases finales du Top 14. Malgré sa victoire contre le Stade Français ce samedi (55-20), l’équipe clermontoise compte toujours 3 points de retard sur La Rochelle à une journée de la fin du championnat. Christophe Urios compte toutefois pousser jusqu’au bout. Cependant, l’entraîneur de 59 ans avoue qu’il n’apprécie guère les jours de matchs.
«Si je pouvais partir, lire un bouquin...»
« Un jour de match ? Pour moi, c’est un jour pénible à vivre. Le plus dur à vivre, c’est quand on arrive au vestiaire jusqu’au début de l’échauffement. Là, il y a une heure qui est pour moi un enfer. Si je pouvais partir, lire un bouquin... Bon, je sais que ça ne se fait pas et ça serait mal vécu (rires) » a révélé Christophe Urios dans des propos rapportés par La Montagne.
«Je suis fatigué de ce comportement»
L’entraîneur de l’ASM Clermont Auvergne s’est d’ailleurs illustré par un violent coup de gueule à la mi-temps de la rencontre face au Stade Français. « J’en peux plus… Franchement, depuis que je suis ici, je suis fatigué de ce comportement. Je n’ai jamais connu ça ailleurs. Jamais. Tu ne sais jamais si on est là, tu ne sais jamais comment ça va se passer. Aujourd’hui (ce samedi), comment tu peux faire la première mi-temps qu’on a fait ? C’est un match important à jouer, c’est le dernier à domicile pour certains qui arrêtent leur carrière... Et on subit pendant 40 minutes. C’est impensable ! Je leur ai demandé s’ils ne se foutaient pas de ma gueule » a notamment pesté Christophe Urios.