En novembre 2022, après une dernière défaite face à Pau, Christophe Urios était remercié par l'Union Bordeaux-Bègles. Le technicien entretenait une relation délicate avec son président, Laurent Marti, mais aussi avec certains joueurs. Mais Jefferson Poirot, l'assure, il n'a eu aucun rôle dans ce départ. Depuis, le technicien a rebondi à Clermont.
Christophe Urios est, aujourd'hui, à la tête de Clermont. Mais durant trois saisons (2019-2022), le technicien a dirigé l'Union Bordeaux-Bègles. Une aventure qui a pris fin en novembre 2022 en raison de tensions entre le coach montpelliérain et son président Laurent Marti.Urios avait aussi quelques différends avec des cadres du vestiaire. En février 2023, le technicien s'était prononcé sur ce départ.
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— le10sport (@le10sport) June 15, 2024
Urios avait fait son mea-culpa
« J’ai été vexé d’être viré de Bordeaux, parce que j’ai trouvé que je ne le méritais pas. Mais en même temps, il fallait prendre une décision Je dois être meilleur avec mon patron dans la relation, dans la mise en place et dans la clarté des infos. Je ne l’ai sûrement pas été avec Laurent Marti. La deuxième, c’est d’être plus réactif avec mon staff. J’ai pris du plaisir à travailler avec eux, mais ce fut parfois dur, notamment pour échanger sur différentes blessures. Enfin, il faut que je sois meilleur avec les leaders. Dans le choix des leaders, la relation à eux, la confiance… Ce sont eux qui gèrent le truc. Ce sont les soldats qui gagnent les guerres. Il faut que je sois meilleur » avait lâché Urios.
Poirot met les choses au clair
Lors d'un entretien accordé au Midi-Olympique, Jefferson Poirot, capitaine de l'Union Bordeaux-Bègles au moment de son éviction, s'est prononcé sur un supposé rôle dans ce départ. « Je n’ai pas joué de rôle particulier dans cette affaire, pas celui qu’on dit. Mais j’étais capitaine, alors on m’a identifié comme ça. Par contre, par la suite, dans le fait de garder le groupe en éveil, oui j’ai joué un rôle, avec d’autres. Il fallait garder le groupe au contact des entraîneurs qui restaient. Sinon, ça aurait pu exploser et on aurait fait une saison de transition. Nous n’avions plus de manager et c’est nous, les leaders, qui faisions appliquer les règles comportementales. On nous a tapé dessus pour l’éviction d’Urios, personne n’a souligné qu’on avait qualifié le club pour les demies » a-t-il déclaré.